jeudi 22 août 2013

De la publicité à Radio-Canada

Espace-Musique, la radio musicale de Radio-Canada, ainsi que CBC radio 2, pourront désormais diffuser de la publicité pour se financer.

Radio-Canada est un service public, ça veut dire quoi?
- service : fonction de quelqu'un qui sert une cause ou qui aide une personne
- public : qui appartient à l'État, collectif

Donc, c'est notre argent qui permet de faire fonctionner Radio-Canada. Pour notre bien-être, en quelque sorte.

C’est vrai que Radio-Canada a souffert de coupures budgétaires, mais je ne comprends pas pourquoi elle doit se financer par la publicité.

Est-ce qu’on accepterait que les écoles publiques soient financées par la publicité? Que les enfants aient des manuels scolaires à l’effigie de Coca-Cola ou de Mac Donald? Poser la question, c'est y répondre.

Pourtant quand on parle des médias, c’est moins choquant. Les autres le font me direz-vous, alors pourquoi pas eux?

Parce que la publicité ne devrait jamais venir influencer le contenu d’un diffuseur public, car celui-ci nous appartient, à nous, comme citoyen, et si cela nous appartient, on ne devrait pas avoir à subir des messages publicitaires que notre gouvernement cautionne. 

Tiens au passage, connaissez-vous Radio Paradise? Une radio en ligne libre de publicités entièrement financé par les dons des internautes. Comme quoi, les modèles qui fonctionnent sans publicité, on peut les faire sans l’aide du gouvernement.

vendredi 16 août 2013

Test : nouvelle interface de Gmail

Les derniers changements que Google nous avait apporté ne m'avait pas apporté grande satisfaction. J'hésitais toujours à revenir à l'ancienne version, car dans celle-ci j'avais accès en un coup d'oeil à mon agenda et au clavardage, alors qu'aujourd'hui je dois cliquer sur "calendar" pour voir ce dernier. Mais comme une vidéo vaut mille mots, voici à quoi ressemble la nouvelle nouveauté googlienne :



Grande nouveauté qui va, selon moi, faire beaucoup d'adeptes : c'est la venue d'onglets qui classent automatiquement vos courriels selon les critères suivants :
- Primary : vous y retrouvez l'essentiel, c'est-à-dire, les messages de vos amis et contacts.
- Social : comme son nom l'indique, les messages liés au réseaux sociaux : une demande d'amitié sur facebook, une nouvelle conversation dans un groupe LinkedIn, un nouveau billet de blogue auquel vous êtes abonnés, etc.
- Promotions : là c'est intéressant. Deux choses : j'aime la publicité mais, j'aime choisir quand la consulter. Cet onglet répond à mes deux besoins et je ne sentirai plus autant l'envie de voir les dernières offres de Groupon, sauf si je le veux.
- Updates : son nom le dit, ce sont les mises à jour. Exemple : ma compagnie de location d'auto m'envoie un rappel pour me dire que j'ai loué une voiture en fin de semaine. Hydro Québec me mentionne que ma nouvelle facture est en ligne, etc.
- Forums : Messages liés à des forums que vous suivez ou des infolettres non commerciales.

Évidemment, tout n'est pas parfait, mais la beauté de la chose, c'est que gmail s'adapte. Le message reçu n'apparaît pas dans le bon onglet? Vous pouvez le déplacer et Gmail vous demandera si tous les messages de cet expéditeur doivent se trouver là.

Même si je faisais déjà un tri visuel de mes messages, au moins ceux qui sont important ne se retrouvent pas dans la deuxième page à cause des publicités que je reçois. Bref, "j'aime".

Prochaine étape, gens de Google : la personnalisation des onglets?


mercredi 14 août 2013

Communication politique à la norvégienne

Le premier ministre norvégien s'est payé un coup de pub en se faisant passer pour un chauffeur de taxi.
Son parti étant en chute dans les sondages, il fait une opération séduction en allant prendre le pouls de la population.

Bien que l'idée soit bonne, slate.fr rapporte que parmi les passagers de son taxi, cinq avaient été castés et payés pour figurer dans la vidéo... De quoi remettre en cause l'authenticité de coup de com, qui vient du coup ébranler la confiance en cet homme politique. Voilà une communication qui part d'une bonne intention mais qui dans un monde où on se doit d'être authentique pour être crédible, en particulier dans les médias sociaux, cela pourrait facilement se retourner contre son auteur.



mercredi 17 juillet 2013

Lac-Mégantic : un cas d'école pour les relations publiques

Voici un excellent billet signé Pierre Grince, qui recense dix erreurs commises (et je suis sûr qu'on peut en trouver bien plus) par la compagnie de chemin de fer MMA en terme de relations publiques dans la tragédie du Lac-Mégantic. En résumé :

1. Ne pas faire affaire à un spécialiste de relations publiques... Da!

2. Ne pas avoir utiliser le français pour leur premier communiqué de presse

3. Faire des communiqués dans un français "Google Traduction"

4. Intervenir seulement le troisième jour du drame.

Etc. Je vous laisse lire le reste. Ne pas reproduire!

mardi 16 juillet 2013

Internet et consommation

C'est un fait : ça doit faire environ 10 ans que je magasine sur Internet. Et je magasine de plus en plus.

C'est un fait : Internet me permet de consommer partout, avec tous mes appareils, n'importe quand et quelque soit le pays où se trouve le produit.

Quand j'étais encore étudiant, il y a plusieurs années, les sociologues et autres scientifiques en sciences humaines parlaient beaucoup de mondialisation de la communication, dont voici une excellente introduction sur le sujet.

Mais il faut aussi parler de mondialisation de la consommation. Certes, le phénomène n'est pas nouveau : on fait fabriquer des jouets en Chine revendu 4 fois plus cher dans les pays plus riches depuis plusieurs décennies.

Seulement les compagnies ne sont plus les seules à pouvoir mondialiser leurs commerces, les individus peuvent le faire aussi. Alors les compagnies ont voulu reprendre leur place dans l'échiquier : et les groupon, tuango et autres sites d'achat groupés sont nés : c'est facile, moins cher, et il y a de tout.

Et parallèlement, Internet permet aussi de rester dans son propre village, pour partager avec des personnes ayant les mêmes intérêts habitant à deux coins de rue de chez nous.

Je n'ai pas de boule de cristal pour savoir ce que nous réserve l'avenir du commerce en ligne. Deux certitudes cependant : ce commerce est déjà très florissant et va poursuivre sa croissance en remettant constamment en question les stratégies marketing et publicitaire habituels. Les agences n'ont qu'à bien se tenir.

Puis, pour chaque individu, il faut que ce soit simple. Si un effort doit être consenti, il doit valoir la peine : monétairement ou socialement, parce que je veux que ce soit moins cher ou parce que je veux que ce soit "équitable".

vendredi 12 juillet 2013

Ikea joue sur les stéréotypes

Ikea vient de lancer une publicité qui choque les britanniques. On y présente une femme à l'apparence de poupée qui nous invite à visiter l'intérieur de sa maison.



Ça fait plusieurs années que la marque utilise cette stratégie pour faire parler d'elle. La question à se poser est : est-ce efficace? Une chose est sûre, la marque fait parler d'elle.

L'autre question à se poser pourrait être : qu'est-ce que ça évoque pour vous lorsque on vous parle d'Ikea?

Pour moi, Ikea est synonyme de magasin où si t'es pas organisé dans ta liste d'achats de meubles il faut que tu prennes au minimum une demi-journée pour magasiner. Et Ikea a tout prévu... Vous avez faim? Pas de problèmes, il y a un restaurant. Votre enfant s'ennuie? Une garderie est là.

Est-ce qu'on se souviendra de cette publicité? Oui, probablement. En tout cas elle contribue à l'imaginaire de la marque. Cependant, ce qu'on retient le plus - et c'est là justement leur force - c'est l'expérience client.

Je ne connais pas un seul autre magasin au monde où on doit suivre un parcours pour se promener dans le magasin. Leur touche est unique, leurs meubles peut-être moins, mais ce qu'on retient essentiellement, c'est l'expérience qu'on y vit.

Et pour preuve, j'ai connu des personnes qui allaient chez Ikea juste pour aller chez Ikea (et j'ai d'ailleurs cessé toute sorte d'activités avec ces personnes qui sentent le diable suédois). Allons vite étancher notre soif de consommateurs de meubles, youpi!

Via Le Parisien

lundi 8 juillet 2013

L'auberge espagnole - le retour du retour

Cédric Klapish récidive avec la suite de L'auberge espagnole et Les poupées russes dans Casse-tête chinois. Les aventures de Xavier, l'étudiant Erasmus qui veut vivre sa vie, et surtout pas comme les autres, revient.



Quand j'étais ado, dans les années 90, il y a eu une explosion de sitcoms à la télévision : pour le pendant US et les plus connus :les Friends, Seinfeld et compagnie. Pour le pendant français, beaucoup moins bien fait et beaucoup moins bien drôle : Hélène les garçons, Salut les musclés, et compagnie.

Quand j'ai vu cette bande-annonce, ça m'a fait pensé à ces sitcoms. Je ne suis pas un critique qui critique des films qu'il n'a pas vu (il en existe déjà trop), mais il y a un côté un peu "cul-cul" ou kétaine qui commence à me fatiguer.

Et puis il y a cette mode, celle des suites : Iron man 1, Iron man 2, Iron man 3, Spiderman 1, 2 et 3 et The amazing spiderman... Bref, ça sent la suite commerciale, mais malgré mes réticences, j'irais le voir quand même. Sûrement un quelconque appel d'une génération dans laquelle j'ai potentiellement envie de m'identifier ou dans laquelle je me reconnais.

Certes, Cédric Klapish excelle dans ce genre, et ces comédies "de potes" sont certainement ses meilleurs films. Cependant il a aussi prouvé son talent pour d'autres genres, comme dans Ni pour, ni contre, bien au contraire.



Ha oui, et comme d'habitude, on a pas de date de sortie pour le Québec. Quand est-ce que les distributeurs de cinéma vont se rendre compte qu'il y a une chose révolutionnaire qui s'appelle Internet?

samedi 22 juin 2013

La vie de Jobs

Non ce n'est pas une référence biblique, mais bien de Steve Jobs dont on parle. Le film sur le fondateur d'Apple sortira aux États-Unis au mois d'août.


Réalisée par un illustre inconnu, Joshua Michael Sterne, la bande-annonce n'est pas très alléchante. On peut quand même dire que la ressemblance avec Ashton Kutcher est assez frappante.

En tout cas, c'est vraiment drôle de constater à quel point Steve Jobs a rendu l'informatique si sexy, alors qu'au départ, c'est un truc de geek. À tel point qu'Hollywood en a fait un film.

Après que David Fincher se soit intéressé au fondateur de Facebook dans The Social Network (à voir si ce n'est pas déjà fait), on remonte le temps avec Steve Jobs.

Un autre personnage important du domaine de l'informatique qui mériterait sûrement un biopic, Bill Gates, l'un des hommes les plus riches du monde. Hollywood?

samedi 15 juin 2013

Nouvelles pub Apple : simple, simple, simple

Apple lance sa nouvelle campagne publicitaire. Encore une fois, c'est plein de bons sentiments. Encore une fois, on mise sur l'expérience utilisateur.

The first thing we ask is what do we want people to feel?

Voilà pour la prémisse, la même depuis plusieurs années. Pas de nouveaux produits, juste de la bonne publicité corpo. On vise large : les jeunes, les vieux, les geeks, les moins geeks, etc. C'est la formule qui marche pour Apple, alors pourquoi en changer?



Et il y a le temps, une notion importante pour Apple, qui prend toujours le temps de bien faire, de bien penser les choses pour ses clients. C'est que ces publicités disent aussi.



J'aime la facture de cette dernière : très simple, bien exécuté.  On joue encore sur les sentiments, mais c'est en ligne avec leur stratégie. Bref, une campagne pas vraiment surprenante, mais qui rassure.

Via CNN


mercredi 12 juin 2013

Ëtes-vous Facebook- narcissique ou Twitter - narcissique?

Si vous répondez Facebook, vous êtes dans la classe d'âge des 35 ans. Si vous répondez Twitter, vous êtes dans la vingtaine. Ça, c'est le résultat d'une étude de l'université du Michigan, de nos voisins les américains. Je résume ben gros, mais ça ressemble à ça.

L'expérience consistait à "étudier" (même si ça me semble un bien grand mot) le niveau de narcissisme des personnes par rapport à l'utilisation des deux médias sociaux.

Il semble y être mis en évidence que, quelque soit le groupe d'âge auquel vous apparteniez, vous utilisiez les médias sociaux pour faire rayonner votre opinion autour de vous, et savoir ce que les autres en pensent.

Moi je dis : "bof". Dans le fond, cette étude ne nous apprend pas grand chose, parce que :

1. Elle ne porte que sur des américains, et probablement majoritairement du Michigan. Ce qui veut dire qu'on néglige l'aspect culturel qui contribue à forger notre personnalité. Probablement que dans l'État de New-York et du Texas (pour prendre deux états diamétralement opposés), on aurait eu des résultats différents. Idem pour un autre pays.

2. Pourquoi s'arrêter aux 35 ans? Il me semble qu'on aurait pu pousser l'étude avec d'autres groupes d'âge. Non, en fait, je les imagine dans leur université : "Et si on étudiait le narcissisme des étudiants sur twitter?
- Oui bonne idée! Mais pour brouiller les cartes, on ajoute facebook à l'étude.
- Oui! Puis on le teste sur nous aussi jeunes professeurs dans la trentaine qui veulent paraître cool auprès de leurs étudiants!"

La seule utilité que je vois à cette étude, c'est pour les entreprises. Tiens, tiens, un étudiant plein d'amis qui vient de télécharger l'application Nike sur son Iphone 5 parce qu'il vient de commencer la course à pieds et qu'il veut le dire à tout le monde! Un point bonus pour la notoriété.

Au moins l'étude a le mérite de se pencher sur les personnes qui utilisent ces médias sociaux, plutôt que sur les stratégies d'entreprise et publicitaire des compagnies.


mardi 11 juin 2013

Créer l'événement : 12 millions pour l'histoire canadienne


Dans mon précédent billet sur le Ici de Radio-Canada, j'insistais sur l'importance des mots. En voici un autre exemple.

Le gouvernement conservateur va investir 12 millions de dollars pour faire la promotion de l'histoire canadienne.

L'histoire canadienne? L'histoire canadienne... Ha oui, celle qui commence en 1867, lors de la création de la confédération canadienne.

Tiens au passage, le musée des civilisations de Gatineau sera rebaptisé Musée canadien de l'histoire.

Quid des civilisations? Quid de l'anthropologie? Mais le gouvernement ne cache aucunement le changement de vocation du musée.

C'est tout un travail que de faire changer l'image du Canada. Mais plus que de l'image, c'est la promotion d'une culture. D'une certaine culture. Et la promotion d'une histoire. D'une certaine histoire.

En plus, du 1er au 7 juillet, ce sera la semaine de l'histoire du Canada. En communication, on appelle ça "créer l'événement". Ça a l'air facile, non?

Source de l'image : Wikipedia


jeudi 6 juin 2013

Radio-Canada : un seul mot qui fait parler beaucoup de monde

"Ici" est le nouveau nom pour désigner Radio-Canada, et ça ne plait partout, rapporte Louise Leduc du journal La presse.

On comprend pourquoi notre gouvernement conservateur n'aime pas ça, après avoir saupoudré le mot "royal" un peu partout (les forces royales canadiennes, la monnaie royale canadienne), eux qui s'efforcent à coûts de contribuables d'imposer une nouvelle image du Canada.

Je ne suis pas contre la démarche. Chaque gouvernement, libéral ou conservateur, a toujours plus ou moins repositionné l'image du pays, à l'intérieur ou à l'extérieur.

Par contre si vous me demandez ce que je pense du "royalisme" : autre débat, autre lieu, ce n'est justement pas "ici" que je le ferai.

Alors comprenez que, hein, si t'enlèves Canada puis Radio de Radio-Canada, une entreprise gouvernementale canadienne, ben les patrons, eux autres, ils aiment pas ça.

Puis si en plus, t'ajoutes une petite dose de phobie "séparatiste" (comme disent les anglais), ce positionnement pourrait être perçu comme si à Radio-Canada, on fomentait des révolutions pour renverser le pays et donner sa liberté au Québec tant criée par le Général.

Mais il y a de la grogne à l'interne aussi : l'article de La presse rapporte les paroles d'un président de syndicat qui accuse l'entreprise de dépenser son argent dans l'image alors que plusieurs milliers d'emplois ont été coupés il n'y a pas si longtemps... Pas fou. En tout cas, comble du comble, c'est le président du Syndicat des Communications qui le dit.

Comme quoi les mots sont importants. Très importants. Le timing aussi. Quand tu te lances comme ça, assures-toi que tes gens à l'interne sont convaincus du concept. Quand on travaille quelque part, on est tous des ambassadeurs de notre entreprise. Si, comme employé, t'es pas convaincu du bien-fondé des actions de l'organisation, comment tu veux que les consommateurs (d'info que nous sommes) soient eux-mêmes convaincus?

J'avoue que c'est un changement, un grand changement pour une institution bien établie et reconnue partout au pays comme Radio-Canada depuis plusieurs décennies. Le changement ne se fera pas du jour au lendemain à coût d'affiches et de stratégies de médias sociaux, ça prendra bien plusieurs années.

Enfin, ce n'est que mon avis mais pour le Québec j'aurais apporté une petite nuance : j'aurais dit "Icitte"!!!

La vidéo promotionnelle de Radio-Canada expliquant le virage :



Mise à jour du 7 juin 2013 : Radio-Canada a revu son positionnement. Comme quoi, la grogne fonctionne...

lundi 3 juin 2013

Leçon de gestion des médias sociaux par Taco Bell

Aujourd'hui un employé a posté une photo de lui en train de lécher goulûment une montagne de taco. Quand t'es une grande chaîne comme Taco Bell aux US, t'as pas vraiment envie d'avoir ce genre de publicité.


Il y a le côté évident du "je n'irai plus chez Taco parce que c'est dégueulasse ce que les employés font", puis deuxièmement on se dit que si un employé fait ça, c'est que les conditions de travail doivent pas être drôles (étonnant pour une chaise de fast-food?).

Évidemment, les commentaires ont déferlé sur la page facebook de ladite compagnie, qui s'est empressé de faire une réponse que je trouve tout à fait adéquate dans cette situation :

We have strict food handling procedures and zero tolerance for any violations. We believe this is a prank and the food was not served to customers. We are conducting an investigation and will be taking swift action against those involved.


L'objectif est de rassurer et le message est clair : les coupables seront punis et cela ne se reproduira plus. Je n'irai pas pour autant manger chez eux mais j'applaudis leur gestion des médias sociaux.

En même temps, taco léché par un employé ou pas, on s'entend que c'est pas de la bouffe santé, à la base.


vendredi 31 mai 2013

Dis que t'es belle et ce sera gratuit?

Au Brésil, une fille qui dit d'elle-même qu'elle est belle ne paie pas sa bouffe. Pas vrai vous me direz?
Si, la preuve :



Ok, c'est une campagne marketing, mais il faut avouer que c'est sacrément bien fait. Jouer sur le "self-esteem" = jouer avec notre bien-être = expérience positive dans le restaurant = j'aurais probablement envie d'y retourner.

Je suis quand même un peu sceptique, parce que toutes les filles de cette vidéo sont belles. Ça fait quel effet sur les filles qui se sentent mal dans leur peau? Pas sûr que le résultat soit positif pour tout le monde. Une chose est sûr, cette chaîne de restaurant a augmenté ses ventes.

En tout cas pour celles qui se sont dit "belles", non seulement elles se sentent bien, mais en plus elles bouffent gratuitement, double bonus!

Y a juste des experts en marketing pour nous pondre des trucs pareils.

Via Mashable

lundi 27 mai 2013

Abercrombie : bêtise ou stratégie ?

J'ai envie de dire : les deux!

Mise en contexte : Abercrombie est une marque de vêtements. Ils ont annoncé récemment qu’ils n’offriraient pas de taille L (ni XL) : en résumé, les gros ne pourront pas s’habiller chez eux.

En réponse, @gregkarber nous invite à prendre nos vieux vêtements Abercrombie qui trainent dans le fond de nos placards pour les donner aux itinérants (j’en ai pas mais je l’aurais bien fait). Strike 1.


Une blogueuse (ronde) américaine a ensuite détourné les publicités de la marque en se mettant en scène avec (et sans) les vêtements de la marque. Strike 2.

Bêtise ou stratégie? J’aurais envie de dire les deux. Ça va en conforter certains, mais en répugner une grande majorité et comme c’est avec la majorité qu’on fait du cash, les ventes chuteront certainement (et c’est déjà le cas).

En tout cas ça les a mis sur la map "wolrdwide" et ça m’a fait penser aux campagnes publicitaires de Benneton. Mais si, Benneton, ils vendaient... Heu… Quoi déjà?

samedi 25 mai 2013

Repenser la publicité avec la publicité

Voici :
- une excellente publicité ;
- un plaidoyer pour repenser la publicité... par la publicité. 

C'est intelligent, bien fait, simple et le message est clair. 


jeudi 23 mai 2013

The Pascal Nègre case

Merci Pascal. Bah oui, vraiment merci. Aujourd'hui on a eu une belle leçon de sa part. Une belle erreur de communication.

Résumé : Georges Moustaki meurt, Pascal lui rend hommage. Si l'histoire s'était arrêtée là, elle serait passée inaperçue. Sauf qu'il ajoute que ses disques sont disponibles sur Universal...

Les tweeteux s'en sont donné à coeur joie avec #tweetcommepascalnegre. Suivez le lien, c'est vraiment drôle.

Dans le fond, la question à se poser quand on tweet devrait toujours être la suivante "est-ce que je dirais en public ce que j'écris?" Il me semble que c'est la base. Surtout quand on est le patron d'une des grandes maisons de disques en France.

Parce que Twitter, oui c'est public, à moins que t'en fasses un profil privé sécurisé qui ne sort pas dans les résultats de recherche Google.

À mon avis, les services de communication d'Universal doivent prendre des antidépresseurs chaque fois que Pascal sort son clavier, eux dont la mission divine et sacrée est de préserver l'image de l'entreprise.

En même temps, comment veux-tu être crédible quand ce gars-là a déclaré en 2001 qu'Internet on s'en foutait parce que ça marcherait jamais!
Cqfd.