mercredi 17 juillet 2013

Lac-Mégantic : un cas d'école pour les relations publiques

Voici un excellent billet signé Pierre Grince, qui recense dix erreurs commises (et je suis sûr qu'on peut en trouver bien plus) par la compagnie de chemin de fer MMA en terme de relations publiques dans la tragédie du Lac-Mégantic. En résumé :

1. Ne pas faire affaire à un spécialiste de relations publiques... Da!

2. Ne pas avoir utiliser le français pour leur premier communiqué de presse

3. Faire des communiqués dans un français "Google Traduction"

4. Intervenir seulement le troisième jour du drame.

Etc. Je vous laisse lire le reste. Ne pas reproduire!

mardi 16 juillet 2013

Internet et consommation

C'est un fait : ça doit faire environ 10 ans que je magasine sur Internet. Et je magasine de plus en plus.

C'est un fait : Internet me permet de consommer partout, avec tous mes appareils, n'importe quand et quelque soit le pays où se trouve le produit.

Quand j'étais encore étudiant, il y a plusieurs années, les sociologues et autres scientifiques en sciences humaines parlaient beaucoup de mondialisation de la communication, dont voici une excellente introduction sur le sujet.

Mais il faut aussi parler de mondialisation de la consommation. Certes, le phénomène n'est pas nouveau : on fait fabriquer des jouets en Chine revendu 4 fois plus cher dans les pays plus riches depuis plusieurs décennies.

Seulement les compagnies ne sont plus les seules à pouvoir mondialiser leurs commerces, les individus peuvent le faire aussi. Alors les compagnies ont voulu reprendre leur place dans l'échiquier : et les groupon, tuango et autres sites d'achat groupés sont nés : c'est facile, moins cher, et il y a de tout.

Et parallèlement, Internet permet aussi de rester dans son propre village, pour partager avec des personnes ayant les mêmes intérêts habitant à deux coins de rue de chez nous.

Je n'ai pas de boule de cristal pour savoir ce que nous réserve l'avenir du commerce en ligne. Deux certitudes cependant : ce commerce est déjà très florissant et va poursuivre sa croissance en remettant constamment en question les stratégies marketing et publicitaire habituels. Les agences n'ont qu'à bien se tenir.

Puis, pour chaque individu, il faut que ce soit simple. Si un effort doit être consenti, il doit valoir la peine : monétairement ou socialement, parce que je veux que ce soit moins cher ou parce que je veux que ce soit "équitable".

vendredi 12 juillet 2013

Ikea joue sur les stéréotypes

Ikea vient de lancer une publicité qui choque les britanniques. On y présente une femme à l'apparence de poupée qui nous invite à visiter l'intérieur de sa maison.



Ça fait plusieurs années que la marque utilise cette stratégie pour faire parler d'elle. La question à se poser est : est-ce efficace? Une chose est sûre, la marque fait parler d'elle.

L'autre question à se poser pourrait être : qu'est-ce que ça évoque pour vous lorsque on vous parle d'Ikea?

Pour moi, Ikea est synonyme de magasin où si t'es pas organisé dans ta liste d'achats de meubles il faut que tu prennes au minimum une demi-journée pour magasiner. Et Ikea a tout prévu... Vous avez faim? Pas de problèmes, il y a un restaurant. Votre enfant s'ennuie? Une garderie est là.

Est-ce qu'on se souviendra de cette publicité? Oui, probablement. En tout cas elle contribue à l'imaginaire de la marque. Cependant, ce qu'on retient le plus - et c'est là justement leur force - c'est l'expérience client.

Je ne connais pas un seul autre magasin au monde où on doit suivre un parcours pour se promener dans le magasin. Leur touche est unique, leurs meubles peut-être moins, mais ce qu'on retient essentiellement, c'est l'expérience qu'on y vit.

Et pour preuve, j'ai connu des personnes qui allaient chez Ikea juste pour aller chez Ikea (et j'ai d'ailleurs cessé toute sorte d'activités avec ces personnes qui sentent le diable suédois). Allons vite étancher notre soif de consommateurs de meubles, youpi!

Via Le Parisien

lundi 8 juillet 2013

L'auberge espagnole - le retour du retour

Cédric Klapish récidive avec la suite de L'auberge espagnole et Les poupées russes dans Casse-tête chinois. Les aventures de Xavier, l'étudiant Erasmus qui veut vivre sa vie, et surtout pas comme les autres, revient.



Quand j'étais ado, dans les années 90, il y a eu une explosion de sitcoms à la télévision : pour le pendant US et les plus connus :les Friends, Seinfeld et compagnie. Pour le pendant français, beaucoup moins bien fait et beaucoup moins bien drôle : Hélène les garçons, Salut les musclés, et compagnie.

Quand j'ai vu cette bande-annonce, ça m'a fait pensé à ces sitcoms. Je ne suis pas un critique qui critique des films qu'il n'a pas vu (il en existe déjà trop), mais il y a un côté un peu "cul-cul" ou kétaine qui commence à me fatiguer.

Et puis il y a cette mode, celle des suites : Iron man 1, Iron man 2, Iron man 3, Spiderman 1, 2 et 3 et The amazing spiderman... Bref, ça sent la suite commerciale, mais malgré mes réticences, j'irais le voir quand même. Sûrement un quelconque appel d'une génération dans laquelle j'ai potentiellement envie de m'identifier ou dans laquelle je me reconnais.

Certes, Cédric Klapish excelle dans ce genre, et ces comédies "de potes" sont certainement ses meilleurs films. Cependant il a aussi prouvé son talent pour d'autres genres, comme dans Ni pour, ni contre, bien au contraire.



Ha oui, et comme d'habitude, on a pas de date de sortie pour le Québec. Quand est-ce que les distributeurs de cinéma vont se rendre compte qu'il y a une chose révolutionnaire qui s'appelle Internet?