jeudi 11 décembre 2014

Ikea transforme les sièges d'un cinéma en lits!

J'adore ce que fait Ikea en terme de publicité (et si jamais vous vous posez la question, non ils ne me paient pas pour le dire).

Les publicités Ikea, c'est un peu comme un "Feel good-movie". On les regarde, on sourit, puis à la fin on se sent bien.

Dans cette publicité, Ikea a remplacé des sièges de cinéma (dans un vrai cinéma) par des lits. Quand on parle d'expérience de marque, c'est donc à ça que ça peut ressembler. 


Via Adweek

mardi 25 novembre 2014

10 conseils pour réussir vos communications internes

Dans ce billet, je souhaite vous partager 10 conseils que j'ai appris au fil du temps pour être un bon communicateur.

1. Documentez-vous sur les objectifs de l'entreprise et connaissez-les sur le bout des doigts.

Les communications internes sont souvent collées aux objectifs de l'entreprise. Votre entreprise prend une tournure clientèle? Vos communications devraient en témoigner. Votre entreprise prend un virage international? Il faut mobiliser les équipes pour leur faire comprendre l'importance de ce virage. Cela veut aussi dire qu'il faut connaître les projets de l'heure et avoir une vision à 360 degrés de ce qui se fait.

2. Soyez à l'écoute.

Élément essentiel de tout bon communicateur, que ce soit à l'interne ou l'externe. Si vous n'écoutez pas ou ne comprenez pas ce que l'entreprise a à dire à ses employés, vous ne pourrez pas élaborer une bonne stratégie.

3. Soyez stratégique 

La communication interne, ce n'est pas simplement une infolettre par ci, un courriel par là, ou encore une belle vidéo. Les moyens existent, et ils sont multiples, mais vos objectifs doivent être clairs. Vous voulez mobiliser? Informer? Sensibiliser? Que vos employés prennent action? Ce sont les réponses à ces questions qui orienteront les meilleurs moyens à utiliser.

4. Sachez communiquer à l'oral

Ça paraît évident, et pourtant... Quand on veut influencer et être stratégique, il faut être un bon communicateur soi-même. Comme conseiller en communication interne, on doit être partie prenante de la stratégie d'entreprise, et en ce sens il faut savoir faire valoir ses points de vue.

5. Sachez communiquer à l'écrit

Être un bon rédacteur est un des aspects importants du métier. Et dans une époque où la consommation d'informations doit être rapide, il faut savoir être concis et claire du premier coup (et soyez intransigeant avec vous-même sur l'orthographe et la grammaire!!!). Sans ça, l'information ne se rendra pas ou pire, elle sera mal comprise.

6. Soyez informé des initiatives de communication externe

Dans les grandes entreprises, les communications internes et externes sont souvent réalisées par deux équipes distinctes. Cependant, il est primordial pour un communicateur interne de savoir ce que l'entreprise va dire au public ou à ses clients. Préférez-vous apprendre par votre beau-frère que votre entreprise va lancer un nouvel Ipad, ou bien que ça vous arrive dans votre courriel de bureau?

7. Soyez résilient... Et patient

J'ai (très) souvent participé à des projets qui ne savaient pas où ils s'en allaient, qui n'avaient pas de plan de match établi (ça s'arrange toujours par la suite) mais qui savaient déjà avoir besoin d'un plan de communication. Si on pose la question "vous voulez communiquer quoi?" et que la réponse est "c'est à toi de nous le dire", c'est que ce n'est pas le bon moment d'intervenir. Soyez patient, posez les bonnes questions et vous saurez quand entrer dans la parade.

8. Connaissez les moyens de communication à votre disposition

L'humain est ainsi fait : il a une tendance à ne pas aimer le changement. Si les employés sont habitués à certains moyens et que ceux-ci ont prouvé leur efficacité, n'hésitez pas à être conservateur. On souhaite toujours innover lorsqu'on pense qu'un moyen ne fonctionne pas.

9. Faites-vous des processus de validation clairs... et simples!

Combien de fois je me suis retrouvé dans une tempête de validation parce que je ne l'avais pas clarifié verbalement ou à l'écrit. C'est un peu de travail en amont, mais ça sauve beaucoup de temps après! Surtout lorsqu'on a des échéanciers serrés.

10. Soyez proches pour bâtir la confiance

Lorsque je réalise des entrevues pour la rédaction d'articles dans des bulletins internes, je me sens parfois comme un journaliste, c'est-à-dire qu'on n'ose pas tout me dire par peur que je reprenne tout textuellement et que certaines informations plus sensibles soient diffusées. Ce n'est pas péjoratif (j'admire les personnes qui font du journalisme, surtout à une époque où on en embauche de moins en moins), mais ce que je veux dire par là, c'est qu'un conseiller en communication doit faire sentir qu'il fait partie de l'équipe, qu'il est là pour aider l'organisation à atteindre ses objectifs et donc pour aider les équipes à faire leur travail. Soyez un allié avant tout!







jeudi 20 novembre 2014

Leçon de "danse de la victoire" par le Ballet de New-York

Comment réunir des danseurs de ballet et des joueurs de Playstation? C'est ce que l'agence Bartle Bogle Hegarty, à New-York, a réussi à faire.

Dans ces savoureux spots publicitaires, des danseurs (et danseuses) du Ballet de New-York interprètent, à la manière d'un ballet classique, des scènes d'action de jeux vidéos. Puis ils font une danse de la victoire, à la (vraie) manière de joueurs de football américain, ou encore de basketteurs, à l'exception que ce sont des danseurs professionnels. Hilarant!













Via Adweek

samedi 11 octobre 2014

Une affiche pour jouer et gagner des cadeaux

À Toronto, l'agence TrojanOne a mis de l'avant une affiche interactive avec laquelle on peut jouer pour faire la publicité du célèbre jeu Pictionary. Il suffit, en une minute, de deviner ce que l'affiche veut nous faire deviner, et on gagne le cadeau. Un joli concept.



Via Adweek

samedi 30 août 2014

Un CEO mange par terre dans le métro pour prouver que son aspirateur est le meilleur

Oui, vous avez bien lu. Le CEO de Bissell Canada croit tellement en son produit qu'il est prêt à manger par terre dans le métro. Maintenant regardez-le. Vous ferez des "ark!!!", des "beurk!!!" ou des "c'est dégueulasse", mais c'est assez bluffant. Qui peut se vanter d'être allé aussi loin pour vendre son produit?



Via Adweek

mercredi 27 août 2014

John Malkovitch en vampire hilarant dans une pub pour Canalplay

J'adore John Malkovitch. Habitué aux seconds rôles mais qui souvent vole la vedette aux premiers. Mais cette fois c'est un excellent premier rôle pour le bénéfice de Canalplay, la plateforme de téléchargement de vidéos de Canal+.

La publicité montre comment Canalplay permet de voir les films et séries qui nous plaisent à n'importe quel moment. Rien d'innovant de ce côté me direz-vous. Mais avoir John Malkovitch en vampire dans des situations parfois extrêmes (comme un cambriolage de banques) tout en continuant à regarder sa série préféré, c'est un pur régal.



Ça fait plusieurs années que Canal+ nous donnent d'excellents produits publicitaires. Juste pour le plaisir de les voir ou de les revoir, en voici quelques-unes.









mercredi 30 juillet 2014

La déclaration d'amour de la STM pour la langue française

Moi qui suis un amoureux de la langue française, et même des langues en général (j'ai adoré mes sept ans de cours d'allemand à l'école... Oui, oui!), rien ne m'a plus ravit que de voir cette article de La presse annoncer les changements de noms de stations du métro montréalais.

Changements de nom est un grand mot, puisque certaines particules (l', du, etc.) ont été ajouté pour assurer une cohérence dans la façon dont toutes les stations sont nommées.

Explication? Of course. Selon le communiqué de presse de la STM, comme on dit l'avenue du Mont-Royal, parler du métro Mont-Royal, ça marche plus. Alors il faut dire métro du Mont-Royal. Idem pour l'avenue du Parc, ce ne sera plus le métro Parc mais bien métro du Parc.

Ça c'est la belle théorie. Et j'applaudis de mes deux mains le ou la passionnée de la langue qui a relevé cette hérésie de linguiste.

Parce que c'est bien beau de vouloir bien faire comme il faut les noms des stations de métro, sauf qu'il aurait fallu le faire dès le départ.

J'en ai vu des noms projets ou de dossiers adopté et reconnu de tous, mais qui, en réalité, ne signifiait pas grand-chose, pire, pouvait porter à confusion sur la signification dudit projet. Mais quand des communicateurs (j'ai mené quelques batailles) ont commencé à s'en mêler et à vouloir changer les noms pour le vrai bon nom, ils se sont heurtés à l'usage populaire du mot.

Un cher collègue, professionnel de la communication comme moi, un jour m'a dit : "l'usage fait la langue". Ça peut paraître triste dans un certain sens considérant le travail qui est fait pour encadrer l'usage de notre langue, mais c'est la réalité. Et ce n'est pas parce que c'est mal dit/écrit que les gens vont arrêter d'utiliser certains mots pour désigner des choses (il existe beaucoup d'exemples).

Tout ça pour dire que oui, c'est très louable, mais que je continuerai à dire Métro Mont-Royal et pas métro du Mont-Royal quand je donnerai rendez-vous à quelqu'un pour aller manger dans un bon restaurant du quartier (c'est plus court / c'est le mot que j'utilise / l'usage fait la langue / cqfd).

D'autant plus qu'il n'y aura pas d'argent investi pour changer les affichages de ces noms-là dans nos différentes stations... C'est pourquoi je pense que ce communiqué est une belle preuve d'amour de la STM pour la langue française. Ha! Je viens d'entendre la réponse d'un usager de la STM à cet élan d'amour : "on aime aussi la STM quand le métro fonctionne toujours bien et que les tarifs n'augmentent pas trop..."

mardi 8 juillet 2014

Publicité : il suffit de voyager pour attirer l'attention autour de soi

Nouvelle campagne publicitaire d'Expedia (l'un des plus gros voyagistes américains) dont le concept est simple : il suffit de voyager pour attirer l'attention.

Dans ces vidéos humoristiques, un magicien incroyable, un éleveur de chevaux très acrobatique et un cascadeur extrême attirent moins l'attention que des personnes "ordinaires" qui ont pu faire de beaux voyages. Simple, humoristique, décalé, on comprend pourquoi ces publicités ont remporté cette année un prix à Cannes.

Slogan : Travel Yourself Interesting





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Via Adweek

dimanche 29 juin 2014

La loi antipourriel entre en vigueur le 1er juillet 2014 au Canada : cas d'écoles

Mise à jour du 3 juillet : Infographie pour tout savoir sur la mise en application de la loi

Comme vous j'ai reçu récemment beaucoup de courriels  de compagnies auxquelles j'avais donné mon adresse (et parfois pas) qui me demande de cliquer ici ou là pour continuer à recevoir leurs envois.

J'en ai reçu de toutes sortes : 

Des très simples : 
Pour continuer à recevoir nos infolettres, cliquez ici.

Des "qui ont tellement peur de vous perdre qu'ils vous aguichent en vous offrant de participer à un concours dont le prix n'a pas de rapport avec les activités de la compagnie" :
Pour continuer à recevoir nos infolettres, cliquez ici et vous pourriez être tiré au sort pour gagner un des 5 Ipad.

Des "qui en profitent pour revoir leurs Infolettres avec du contenu exclusif que si tu cliques pas tu vas tout rater" : 
Nous souhaitons donner un nouvel élan à notre relation en partageant avec vous nos plus récentes nouvelles, offres avantageuses et invitations spéciales à nos événements.

Bref, ça a été pour moi un réel plaisir (si, si) de lire toutes ces communications de compagnies désespérées par la peur de perdre leur lectorat et donc, de potentiels consommateurs. Et j'en ai eu beaucoup. Très beaucoup. 

Et à chaque fois que j'en recevais, je me posais toujours et inlassablement la même question. Qui va enfin m'expliquer pourquoi toutes ces compagnies m'écrivent! (oui je savais déjà pourquoi, mais ce n'est pas le cas de tout le monde).

Et enfin aujourd'hui, j'ai reçu ce courriel :
La nouvelle loi canadienne sur les communications par messages électroniques sera en vigueur bientôt. Pour ne rien manquer et continuer à recevoir nos communications électroniques après le 1er juillet 2014, La Cordée doit obtenir votre consentement. En tant qu'abonné à l'infolettre de La Cordée, vous demeurez les premiers à être informés de nos promotions, nouveautés, chroniques et conseils transmis chaque semaine. La Cordée tient à remercier ses fidèles abonnés et leur offre la chance de participer à un tirage d’une carte-cadeau La Cordée de 100 $* lors de la confirmation de leur consentement.
En tout temps, vous pourrez toujours vous désinscrire à l’infolettre de La Cordée.

Explicatif, mais sans entrer dans les détails. Simple, on comprend très bien ce dont il s'agit. Je suis libre de faire ce que je veux, car je peux me désabonner n'importe quand. Je me sens privilégié (vous demeurez les premiers à être informés de nos promotions) et je peux gagner 100$ à dépenser chez eux.

Mais si le texte est assez bon, il n'y a pas que ça qui m'incite à demeurer "fidèle". C'est que La Cordée, depuis longtemps (comme d'autres le font aussi), envoient de "vrais" infolettres. Quid des vrais infolettres? 

C'est quand on reçoit de la vraie information sur des vrais sujets qui touchent indirectement la compagnie, quand on ne reçoit pas que des courriels avec des promotions et des offres en tout genre. Par exemple, La Cordée offre des conseils sur la randonnée, le camping, le ski, le patin à glace en hiver, etc., sans pour autant pousser à la vente. Ce sont de vrais conseils, comme je pourrais en retrouver dans des magazines spécialisés.

Ils travaillent leurs contenus et donc, comme lecteur, consommateur et adepte d'activités diverses extérieures, je suis réellement intéressé car je ne sens pas constamment que j'ai le couteau sous la gorge pour acheter quelque chose chez eux.

Ce qui veut dire que ce genre de communications se prépare bien à l'avance, ça prend des stratèges (je prêche pour ma paroisse) pour arriver à conserver ce lectorat. C'est certain qu'ils vont tout de même en perdre une partie, mais probablement bien moins que ceux qui n'auront pas ou peu contenus pertinents.

En tout cas une chose est sûre, cette loi va m'aider à faire du ménage dans ma boîte courriel!

vendredi 27 juin 2014

Pour boire une Molson, chantez le Ô Canada! (vidéo)

Après avoir vu le frigo Molson aux jeux olympiques de Sotchi (merci Jean-René Dufort pour tes excellents reportages), le voilà de retour au Canada.

Sauf que cette fois, il ne suffira pas d'avoir un passeport canadien pour s'en servir une froide, mais bien chanter le Ô Canada, hymne officiel des Canadiens de Montréal. Heu... Du Canada, c'est vrai. Tiens, c'est pas la fête du Canada bientôt?



Via Adweek

jeudi 26 juin 2014

Publicité sur la théorie des genres

Une des missions de Verizon - outre son rôle de fournisseur d'accès à Internet, télévision et téléphone - est de soutenir et d'accroître le nombre d'étudiants en science, en technologie, ingénierie et en mathématique. Mission noble et intéressée, car on peut y voir une façon d'identifier les meilleurs étudiants qui pourront, une fois sur le marché de l'emploi, permettre à Verizon de demeurer compétitif.

Dernière campagne en date, une publicité qui vient questionner pourquoi une majorité de filles pourtant intéressées à ces études ne se rendent pas dans ces filiales.



Même si l'argument est discutable (c'est une raison parmi d'autres), pour une publicité corporative, Verizon a fait du travail de qualité (tout en contribuant positivement à l'image et à la réputation de Verizon). Une bonne leçon de communication pour faire la promotion de son programme de soutien à l'éducation.

En lien avec cette publicité et pour en savoir plus sur les gender studies ou en bon français, la théorie des genres, je vous invite à lire un excellent article du quotidien le monde à ce sujet.

Via slate.com

mardi 17 juin 2014

"Dont fake it" de Durex ou "Comment profiter de la coupe du monde?"

Que se passe-t-il quand une marque ne commandite pas un événement mais veut quand même en profiter?

C'est ce que la marque de préservatif Durex a (brillamment) réussi à faire dans cette publicité très drôle.
L'article d'Adweek avance un sondage dans lequel 40 % des hommes (parmi 2000 répondants) préféreraient voir un match de foot plutôt que de jouer au lit...

Slogan : "Don't fake it" (ne simulez pas)





mardi 27 mai 2014

Publicité : expérience de vie pour l'Ipad

Souvenez-vous de la sortie de l'Ipad, puis de l'Ipad 2, du 3, du Retina et du Mini. Dans les dernières années, la compétition dans le domaine des tablettes avait forcé Apple a miser sur cette surenchère technologique.

Désormais c'est un retour aux bases dans sa plus récente campagne publicitaire qui répond à la question suivante : quelle est l'expérience qu'on veut faire vivre avec les produits Apple?

Si vous connaissez la marque, vous êtes habitués à ce positionnement stratégique qui fait son succès. Et si vous n'avez jamais été dans un Apple store, je vous conseille vivement d'y aller, même si vous êtes complètement anti-Apple. C'est une expérience de marque des plus intéressantes.

Retour aux bases donc dans ces deux publicités qui mettent en scène non pas le produit, mais la personne qui utilise le produit, et ce que celui-ci apporte dans leur vie. Le premier est un chef d'orchestre, l'autre une rédactrice de guide de voyage. C'est certain, la cible est réduite : les gens qui exercent ces métiers ne courent pas les rues. Mais quand même, c'est beau, bien fait, et surtout, on mise sur la simplicité.





Via Adweek

mardi 20 mai 2014

Première publicité de Coca-Cola faite de vidéos d'internautes

Première chez Coca-Cola : elle a produit sa première publicité fait d'un montage de vidéos en provenance d'internautes.

Lors d'un concours, la compagnie avait demandé à des adolescents de filmer ce qu'il ressentait lorsqu'ils prenaient une gorgée de Coca-Cola : 400 vidéos ont été reçus, et Coca en a conservé 40 pour le montage final.

Fait inhabituel pour Coca qui a pour habitude de faire des publicités très travaillées visuellement, avec beaucoup, beaucoup d'argent (souvenez-vous de l'univers fantastique qu'on découvrait dans un distributeur de boissons gazeuses, pour ne nommer que celui-là).

Virage stratégique payant? À suivre...



Via Adweek

vendredi 16 mai 2014

Fin du papier à La Presse : ce n’est pas le format qui prime

La Presse n’imprimera plus son journal à terme, c’est ce qu’a annoncé Paul Desmarais fils, président et Co-PDG de Power Corporation, lors de son assemblée annuelle. Annonce logique qui suit la création de La Presse + sur Ipad il y a maintenant un an.

Oui annonce logique car ça fait un moment que les grandes corporations médiatiques se sont tournés de plus en plus vers des stratégies numériques, l’investissement publicitaire dans le papier ne suffisant plus à faire vivre ces grosses machines.

Globalement je suis assez à l’aise avec la disparition du papier, alors que je fais partie de cette génération qui a grandi avec : mon père était abonné au journal Le Monde, et c’est à travers ce grand quotidien d’informations français que j’ai commencé à m’intéresser à la politique et à l’actualité internationale.

La Presse sur Ipad, je la consulte, de temps en temps, et j’ai aussi l’application sur Androïd (moins convivial mais quand même bien fait).

Ce qui fera la survie de ces journaux d’information, c’est le contenu. De plus en plus, le contenu prime, un contenu de qualité et d’intérêt, et c’est tant mieux! Le format est intéressant, oui, mais le format intéresse surtout les publicitaires : comment insérer ma pub? Avec quel article? Quel est mon public?

Le contenu, c’est celui que les journalistes produisent, chaque jour. Et quand on est capable, dans un seul média, de concentrer les meilleurs contenus des meilleurs journalistes, on a une recette gagnante pour durer sur le long terme.

mercredi 14 mai 2014

Publicité : Gus Van Sant tourne pour BMW

Gus Van Sant s'est prêté au jeu de la publicité pour la nouvelle BMW. C'est toujours intéressant de voir un réalisateur - connu et reconnu pour son talent : Good Will Hunting, Milk, Elephant, entre autres - se tourner vers la publicité au cours d'une carrière bien établie, un art pourtant considéré comme mineur mais qui a permis à de nombreux réalisateurs de faire leurs armes avant de passer au grand écran.

C'est d'autant plus intéressant qu'on reconnaît son style, et que la voiture est personnifiée par les acteurs qui jouent dans ces trois vidéos. Ils parlent au "je" au nom de la voiture :

"I am one no one believed, a vision, a dream, a crazy idea" (je suis celui auquel personne ne croyait, une vision un rêve, une idée folle)

"I am millions of questions, the endless search for answers that no one has found before. Try, error. Try, error. Try, again and again." (je suis des millions de questions, le recherche sans fin de réponses auxquels personnes n'a répondu auparavant, Essai, erreur, essai, erreur, encore et encore)

On ne vient plus mettre de l'avant les spécificités techniques de la voiture, comme c'est habituellement le cas, mais l'histoire derrière la création de cette auto, une histoire teintée d'audace, de créativité et d'innovation.

On met donc l'accent autant sur le produit que sur la marque, afin de consolider et de faire évoluer cette identité de marque dans nos esprits de consommateurs.

Fait encore plus intéressant, et très rare dans les publicités pour les gros chars : c'est une femme qui personnifie la voiture dans une des vidéos alors qu'on a affaire habituellement à un univers très masculin : la femme étant relégué à un second rôle, lorsque présente, ou sinon dans une caricature de mère de famille.

À voir :







Via Adweek

vendredi 9 mai 2014

Des candidats appliquent sur le job le plus dur au monde (vidéo)

Une belle campagne signée par l'agence américaine Mullen dont je vous cacherais l'annonceur pour ne pas vous gâcher la surprise.

Une vingtaine de personnes ont appliqué sur "le poste le plus dur au monde" posté par un faux employeur à Boston. Elles passent un entretien par Webcam et on peut ainsi voir leurs réactions à la description des conditions de travail, parmi lesquelles : 135 heures par semaine, pas de vacances, salaire de 0$, diplômes en médecine, finances et arts culinaires indispensables, augmentation de la quantité de travail à Noël et au jour de l'an (et toute autre fête de l'année), etc. Ça vous tente???

À ce jour, la vidéo a été vue plus de 18 millions de fois sur Youtube. Allez jusqu'au bout, ça vaut vraiment la peine!



Via Adweek

vendredi 2 mai 2014

Enfin le printemps à la SAQ?

La fausse vraie (ou vraie fausse) controverse publicitaire de la semaine, la publicité de la SAQ qui annonce le printemps.

Controverse y-a-t-il vraiment eu? Indignation car publicité jugée sexiste? En passant il y en a qui dénoncent déjà très bien le sexisme publicitaire. En tout cas ce qui me désole le plus, ce sont plutôt certains commentaires de l'article du Huffington Post qui en parle.

"C'est ridicule...Si on avait montré un vrai décolleté avec plus de poitrine, pourquoi pas mais là ça reste vraiment soft ! Cela pourrait quasiment être un homme sur la photo."

"J'étais certaine que c'était un torse d'homme à première vue, et encore! ...mais c'est probablement ma myopie!"

Ouais... Puis d'accuser les journalistes de trouver de la controverse là où il n'y en a pas, alors pourquoi en avoir parlé?

J'ai découvert il y a quelques années le concept de disruption. Le connaissez-vous? En gros ça consiste à faire preuve de créativité pour faire différemment de ce qu'on fait d'habitude. Évidemment ça provoque des réactions, évidemment ça attire l'oeil, surtout quand des gens mettent des autocollants sur la pub dite "sexiste" pour dire qu'elle l'est.

La SAQ a des stratégies publicitaires et marketing bien rodées, si on regarde son calendrier : le festivino (vins italiens à bas prix), la fête des vins français, le rosé l'été, etc. Des événements récurrents auxquels on finit par s'habituer et parfois même, ne plus voir.

Alors une affiche qui annonce simplement le printemps, sous-entendu comme une occasion d'ouvrir une bouteille (puisqu'on ouvre son beau gilet), ce n'est pas ce qu'on voit habituellement, ça non madame, et donc, ça fait jaser, comme on dit.

Puis les gens de la SAQ sont comme tout le monde, ils regardent par leur fenêtre depuis novembre et se disent : "mais quand est-ce qu'il va faire chaud dans ce pays de fous!" Alors ils ont fait preuve d'un peu de créativité en se moquant de l'hiver qui n'en finit plus.

Et puis non, la publicité je ne la trouve pas sexiste. Si la fille avait un décolleté à faire rougir le pape, j'aurais dit autre chose, mais même Denise Bombardier ou Nadine de Rothschild en seraient satisfaites.

Bref, cible atteinte pour la société d'État, puisqu'on en parle.

mardi 29 avril 2014

Et si on traduisait en français les noms des grandes marques?

Le site Topito s'est amusé à prendre des logos de grandes marques étrangères et à les traduire en français.

Un résultat... Étonnant! Surtout lorsque la marque avait une signification au moment de la fondation de l'entreprise, et que l'entreprise a développé d'autres marchés ou s'est attaquée à d'autres cibles (le premier exemple est assez parlant).

Un exercice en tout cas assez amusant!

En voici une petite sélection des plus décalées / drôles / what???

Volkswagen 

Shell 

Goodyear 

Apple

Playstation 

Ben & Jerry's 

Virgin 

Red Bull 

Mastercard 

Pour voir toutes les marques traduites, c'est ici.

lundi 7 avril 2014

Vidéo : des caméras dans un ballon pour suivre la coupe du monde de foot

C'est parti pour le bal des marques : l'un des événements les plus suivis dans le monde, la coupe du monde de football (ou soccer, selon votre continent d'origine) qui aura lieu du 12 juin au 13 juillet 2014 au Brésil est bien "the place to be" pour les annonceurs de tout pays.

Cette semaine, c'est Addidas qui lance un ballon (jeu de mots, hé hé) dans lequel ont été insérées six caméras. On peut même suivre ledit ballon sur Twitter qui se promènera dans les grandes villes avant d'arriver au Brésil. Pour suivre le ballon (et parce que c'est toujours rigolo de suivre des objets médiatiques) : @brazuca



Déjà la semaine dernière, Pepsi, Coca-Cola et Nike avaient commencé leurs offensives :

Pepsi : Now is what you make it



Coca-Cola : One word, one game



Nike : Risk everything



Via Adweek

vendredi 4 avril 2014

Médias sociaux : que faire avec les commentaires négatifs (vidéo) ?

Et là vous pensez aux stratégies habituelles : rétablir les faits lorsqu'ils sont erronés, ne pas répondre à des réactions purement émotionnelles, etc. Ce n'est pourtant pas ce que la compagnie Honey Maid a retenu : elle a plutôt décidé d'imprimer les commentaires et d'en faire quelque chose de créatif et positif.



L'amour... N'est-ce pas justement un sentiment proche du bonheur qui incite au partage?
Il faut dire que depuis ce temps, la publicité originale a été visionnée plus de quatre millions de fois...

Ha qu'on aime ces compagnies qui prônent de belles valeurs, n'est-ce pas? Tiens je vais aller manger un petit bol de céréales, je me sentirais mieux...

L'original :



Slogan : This is wholesome

Via Adweek

jeudi 3 avril 2014

Tendances : un réseau social asiatique qui pourrait avoir du succès en Occident

Selon La Presse, le réseau social Line, le réseau le plus populaire au Japon et de plus en plus en Asie, a gagné 100 millions d'utilisateurs de plus entre novembre 2013 et mars 2014, un succès exponentiel!

Cette application disponible sur téléphones intelligents et tablettes permettrait d'utiliser la messagerie (tout comme Messenger), de passer des appels audio et vidéo gratuitement (tout comme Skype) et de partager photos et vidéos (tout comme tout bon média social qui se respecte). S'ajoutent à cela toutes sortes de fonctionnalités ludiques qui font en partie son succès.

Créée en 2011, cette application totalise maintenant 400 millions d'utilisateurs, et pourrait prendre de plus en plus de place en Occident. À tester et à suivre!

mardi 1 avril 2014

Le cas Colgate : quel est le réel impact des campagnes publicitaires pour des causes?

Dénoncer le gaspillage d'eau pendant le brossage de dents : c'est ce qui nous est proposé par Colgate. Un homme ouvre le robinet de son lavabo, se brosse les dents. Apparaissent alors des mains ridées qui prennent de l'eau. D'autres apportent un bol, d'autres un fruit sale. Enfin, un enfant s'approche et boit de l'eau avec ses mains.



On gâcherait 10 litres d'eau en laissant ouvert le robinet pendant le brossage de dents, ce qui, selon Colgate, représente plus que les besoins d'un mois de beaucoup de personnes dans le monde.

Mais quel est l'impact de ce type de publicité sur la marque? L'objectif est de la rendre plus sympathique auprès des consommateurs. La plupart des "grandes" compagnies ont des fondations ou reversent de l'argent à des causes. Si la plupart en font la promotion, ce n'est pas le genre d'information qu'un consommateur recherche en premier.

La perception ou le jugement qu'on peut avoir d'une marque est un ensemble de relations comprenant notre propre relation avec le produit, les personnes avec qui on entre en contact qui travaillent pour cette compagnie (le service à la clientèle, les vendeurs ou autres), l'expérience en point de vente ainsi que notre entourage qui a ou a eu une expérience avec le produit / marque.

De ce point de vue, ce type de campagne semble avoir un impact limité, d'autant plus que Colgate n'annonce aucun don ou commandite. C'est bien dommage, parce que Colgate fait des choses en ce sens, si on se fit à leur site corporatif américain Colgate World of care.

Donc Colgate est contre le gaspillage d'eau... Mais franchement, qui est contre???

Via Il était une pub

dimanche 30 mars 2014

Publicité : pourquoi Mac Donald aime Taco Bell (et vice versa)

Cette semaine, la chaîne de fast-food américaine Taco Bell a lancé une campagne publicitaire aux États-Unis pour son nouveau petit-déjeuner, une campagne qui fait un pied de nez à l'autre géant américain distributeur de hamburgers.

J'avais déjà évoqué leur gestion des médias sociaux. Dans cette campagne, ils font dire à Ronald Mc Donald qu'il aime Taco Bell... Mais pas le vrai (faux) personnage de Ronald qu'on connaît, au visage de clown et aux gants jaunes, non, des gens ordinaires qui semblent s'appeler réellement Ronald Mc Donald (ou à tout le moins nous le font croire).



La publicité comparative n'est jamais ma publicité préférée, sauf quand elle est bien faite et intelligente. En voyant celle-ci, je me suis dit que Taco devait se sentir bien confortable dans ses zapatos pour faire référence à un de ses plus grands compétiteurs.

Mais l'histoire ne s'est pas arrêté là : quelques jours plus tard, Mc Donald's a répliqué sur sa page facebook : "Imitation is the sincerest form of flattery" (l'imitation est la forme la plus sincère de flatterie), suivi de cette photo :





















Explication pour les non-avertis : le chihuahua a longtemps été la mascotte publicitaire de Taco Bell. 

Mc Donald's non seulement réplique, mais continue de considérer Taco comme une petite chaîne de restaurant qui ne lui fait pas peur. Le symbole est très fort et j'applaudis la créativité d'une grosse organisation comme Mac Donald pour avoir réagit aussi vite. Un couteau à double tranchant, car on peut aussi bien penser que le chien a peur, ou bien le trouver trop mignon (et comme je déteste moi-même les chihuahuas je vote pour l'option numéro 1).

Ma boule de cristal me dit qu'il y aura probablement des suites à cette campagne... To be continued!

Via Adweek

jeudi 27 mars 2014

Publicité : une pincée d'autodérision, et une pincée de controverse


Au début j'ai souri. Puis à la fin j'ai franchement ri. 

Dans la série "T'es pas toi quand t'as faim", Snickers récidive dans ce qui paraît être une publicité tournée en Australie. Des travailleurs de la construction crient des politesses et des messages d'encouragement à des femmes qui passent dans la rue... Parce qu'ils ont faim.

"Have yourself a lovely day!" (je te souhaite une agréable journée)

"That color really works on you!" (cette couleur te va vraiment bien)

"I'd like to show you the respect you deserve" (j'aimerais te faire preuve du respect que tu mérites)

"You know what I'd like to see? A society in which the objectification of women makes way for gender-neutral interaction free from assumptions and expectations" (tu sais ce que j'aimerais voir? Une société dans laquelle l'objectification des femmes laisse place à des interactions non genrées libre de préjugés et d'attentes)




Si on suit la logique tout simple de cette campagne publicitaire, et qu'on mange un Snickers quand on a faim, la nature reprendrait le dessus, soit être macho. Si vous êtes un homme et que vous riez comme moi à cette publicité, c'est que vous êtes capable d'autodérision. 

Par contre, j'aurais davantage aimé cette publicité si Snickers en avait profité pour faire la promotion d'une campagne de levée de fonds pour un organisme qui soutient une cause féminine comme, par exemple, les femmes victimes de violence conjugale. L'impact n'en aurait été que plus fort et aurait anéantit toute possibilité de commentaires négatifs comme ceux qu'on peut voir sur Youtube actuellement. 

Via Adweek

mardi 25 mars 2014

Réalité augmentée : vous n'attendrez plus le bus comme avant!

Vous attendez le bus. Tout à coup se profile à l'horizon une météorite, qui se dirige droit vers vous! C'est l'idée mise en place par Pepsi à Londres : un abribus avec un écran qui nous fait croire l'arrivée de monstres, de météorites ou même d'animaux exotiques. Un exemple de réalité augmentée drôle et ludique.



Via Huffington post

lundi 24 mars 2014

Vidéo : après l'alcool au volant, la marijuana au volant

Maintenant que l'État du Colorado a légalisé la marijuana, il doit aussi en faire la prévention pour en éviter la consommation au volant. L'humour est utilisé pour cette campagne nommée "Marijuana impaired driving" (la marijuana affaiblit la capacité de conduire), en provenance du ministère du Transport de l'État. Je vous laisse découvrir le slogan. Tout simplement hilarant.







Via Adweek

vendredi 21 mars 2014

Vidéo : dénoncer le sexisme publicitaire en remplaçant le rôle des femmes par des hommes

C'est l'idée du site Buzzfeed, afin de dénoncer le sexisme des publicités. Trois publicités sont détournées : Doritos, Go Daddy (site de rencontre), et Hardee's (chaîne de fast-food). On constate à quel point l'image de la femme est utilisée lorsque la cible marketing est l'homme. Un résultat surprenant, même si les publicités originales crient déjà au sexisme.



Via Adweek

mercredi 19 mars 2014

Comment notre cerveau décide de ce que nous partageons en ligne (vidéo)


Le rôle des émotions dans le partage de contenu en ligne : c'est un article (in english) très intéressant sur lequel je suis tombé cette semaine, et dont je souhaite vous partager les grandes lignes ici, tant cela est important que vous travailliez en communication, en marketing, en gestion de médias sociaux ou même si vous vous intéressez tout simplement au fonctionnement du cerveau.

Quatre émotions conduiraient nos comportements de partage en ligne : le bonheur, la tristesse, la peur/surprise et la colère/dégoût. C'est aussi la combinaison de deux ou plus de ces émotions qui peuvent conduire à toute sorte de comportements.
Le bonheur 

Non seulement c'est l'émotion qui nous incite le plus à partager du contenu en ligne, mais elle peut aussi nous inciter à l'action. Une étude portant sur 7000 articles du New York Times montre que plus l'article est positif, plus il est susceptible d'être partagé. Souvenez-vous des vidéos de bébés qui rient et qui ont fait le tour des médias sociaux : cliquez, souriez, répandez le bonheur.
La tristesse 

La tristesse nous aide à nous connecter aux autres et à faire preuve d'empathie. Les mêmes régions du cerveaux sont activées par le bonheur et la tristesse, à la différence que la tristesse conduit à la production de neurotransmetteurs par notre cerveau, pouvant même nous permettre jusqu'à prédire certains comportements! La vidéo ci-dessous (environ 5 minutes, in english) montre comment l'empathie peut être utilisé pour des campagnes de dons : une bonne histoire, et le tour est joué!
La peur et la surprise

Notre cerveau est capable de savoir comment réagir face à un événement qui fait peur : fuir ou se battre. Ce sont des réactions quasi-instinctives. Mais le sentiment de peur peut aussi être bénéfique dans une stratégie marketing. Une étude montre que des personnes qui ont peur en regardant un film ressentent une plus grande adhésion à une marque que ceux ressentant du bonheur, de la tristesse, ou de l'excitation.
Ça peut paraître improbable, et pourtant : qui n'a jamais constaté voir des gens rirent et se retourner vers ses voisins dans une salle de cinéma juste après une scène où nous avons tous sursauté en même temps parce que le méchant est sorti d'un placard dont personne n'avait soupçonné l'existence... Nous nous tournons naturellement vers nos voisins pour nous reconnaître dans ce que nous venons de vivre comme émotion, et si la peur connecte des personnes entre elles, il semble qu'elle peut aussi nous connecter avec une marque.  

La colère et le dégoût nous rendent plus têtu

Alors que la colère peut mener à l'agressivité, elle peut, lorsqu'elle est exprimée en ligne, créer une forme d'entêtement (stubborness). Des commentaires agressifs à un article plutôt neutre viendrait renforcer et davantage polariser notre propre point de vue sur le sujet discuté. Cependant, il ne se passe rien si notre point de vue, au départ, est neutre.
La négativité a donc un effet durable sur l'opinion, et sur la façon dont on partage du contenu : les émotions négatives sont positivement associés à la viralité, en particulier la colère.
C'est pourquoi les émotions sont importantes : une étude montre que des publicités chargées d'émotions sont environ deux fois plus efficaces que celles ayant un contenu davantage rationnel. Les gens ressentent avant de penser, car c'est ce que le cerveau fait de plus rapide et ce, depuis des siècles. Ainsi, penser à l'émotion que vous souhaitez susciter en partageant du contenu vous aiderait à bien répondre aux objectifs de communication ou de marketing que vous souhaitez atteindre. 





lundi 17 mars 2014

Arnold écrase tout pour la bonne cause (vidéo)

J'adore quand des "célébrités" s'autoparodient, et qui de mieux que le plus célèbre acteur de films d'action des années 80-90 pour le faire! Arnold Schwarzenegger soutient l'organisme After school all stars, afin d'offrir aux enfants des programmes de soutien après l'école. Allez jusqu'au bout de la vidéo, ça vaut le coût, il y a un petit clin d'oeil à un produit de Microsoft que tout le monde a oublié...



What would you crush?

Via Infopresse

mercredi 12 mars 2014

Leçon d'authenticité sur les médias sociaux (vidéo)

Des inconnus s'embrassent pour la première fois devant une caméra et cette vidéo fait le tour du web. Si vous ne l'avez pas vu, vous allez sûrement la recevoir d'un ami, d'un parent, d'un cousin, de facebook, twitter, you name it (plus de 8 millions de visionnements sur Youtube à ce jour). Et selon certaines sources, il s'agirait d'une publicité déguisée pour une marque de vêtements. Mais qu'est-ce qui fait qu'une vidéo fait aussi rapidement le "buzz" sur les médias sociaux?


Oui, il y a une forme de voyeurisme : ce qu'on regarde, c'est l'embarras, l'hésitation, la gêne, la passion. Bref, c'est un océan de sentiments auxquels on ne peut pas ne pas être sensible (à moins d'être le T1000).

Voilà un excellent ingrédient pour que ça "fonctionne" sur les médias sociaux : l'authenticité. Que vous soyez une entreprise ou une personne, que vous représentiez ou non les intérêts de quelqu'un ou de quelque chose, pensez-y avant de faire circuler l'information. Le maître-mot est "authenticité". Les publics sont intelligents, ils savent quand ça sonne faux et reconnaissent facilement la langue de bois. Alors si vous jouez la comédie, jouez-la bien, et surtout, ne vous faites pas prendre (donc évitez de jouer la comédie, c'est plus "safe").

Petite histoire

Ça m'a fait pensé à Andy Wahrol qui avait fait un film aussi avec plusieurs couples qui s'embrassaient. En fait il avait fait toute une série de films sur des événements plutôt banals (le sommeil, les lumières de l'empire state building, etc.). On peut dire, même si ça a déjà été dit, que c'était un visionnaire.


58 minutes de bisous, attention aux lèvres. Mais curieusement, il est l'antithèse de cette vidéo sur des inconnus qui s'embrassent. Je ne crois pas qu'il s'intéressait aux sentiments, mais plutôt au temps, celui qui passe. Mais le temps qui passe, qui veut le voir? Certainement pas les personnes qui visionnent et partagent ces vidéos qui font le buzz. Mais heureusement pour ça, il y a l'art, parce que dans une semaine, on sera déjà passé à autre chose.

samedi 8 mars 2014

Vivre la journée de la femme avec des Google Glass (vidéo)

Aujourd'hui le 8 mars, c'est la journée de la femme, alors pourquoi ne pas suivre la journée d'une femme à travers des Google Glass? C'est l'idée qu'a eu un groupe de créatifs londoniens, simplement pour faire réfléchir aux conditions des femmes aujourd'hui. À voir jusqu'au bout mais attention, certaines images pourraient choquer votre sensibilité... 




Via Mashable

vendredi 7 mars 2014

Duracell réchauffe nos abribus

Décidément, le long hiver que nous vivons cette année fait déborder de créativité les agences de publicité. Duracell, avec l'agence Cossette, a mis en place un abribus chauffant au métro Lionel Groulx pour les passagers des transports en commun. Mais pour que ça chauffe, il y a une petite particularité que je vous laisse découvrir!



Via Infopresse

jeudi 6 mars 2014

Que la force du packaging soit avec toi


Un designer s'est amusé à épurer des logos afin de réduire au minimum leur aspect graphique.

La beauté de la chose est que ça nous permet de voir à quel point nos choix de consommation courante peuvent être basé en grande partie sur des impressions visuelles. L'identification et la reconnaissance du produit sont primordiaux dans le choix et la fidélité à une marque. Qui a dit que le packaging n'était pas important?





Pour voir toutes les photos, c'est ici.



mercredi 5 mars 2014

6 conseils et demi pour avoir des réunions productives




Les hauts gestionnaires passeraient 60 heures par mois en réunion, et 50% de ce temps serait du temps perdu. Voici donc 6 conseils applicables à tous pour faire de vos réunions des modèles d'efficacité!

1. Faites un ordre du jour et envoyez-le aux participants à l'avance.

2. Délimitez la portée et les objectifs de la réunion et partagez là aux participants.

3. Les questions et commentaires doivent être en relation avec l'ordre du jour. Si ce n'est pas le cas, mettez-les de côté pour les traiter à la fin de la rencontre.

4. Prenez des notes ou enregistrez la rencontre (ou désignez quelqu'un pour le faire).

5. Faites suivre les minutes de la rencontre aux participants en surlignant les questions ou réponses traitées.

6. Faites le suivi sur les questions en suspens et ne faites pas d'autres réunions tant qu'il n'y a pas d'autres actions à entreprendre.

Et un petit dernier pour la route : il paraît que tenir des réunions debout rend les choses plus efficaces. À tester!

Via Effective Communication in Business & Life

mardi 4 mars 2014

Une marque de shampoing utilise la neige pour simuler des pellicules


En avez-vous assez de l'hiver?

Moi non. Surtout quand je vois ces publicités (signé LG2) pour des shampoings anti-pelliculaires qui se servent d'un élément naturel comme métaphore des pellicules. Qui a dit qu'on avait besoin de technologies pour faire de la publicité intelligente? Quelques deux par quatre, du contreplaqué, et le tour est joué!

 

Via Infopresse


samedi 1 mars 2014

Le vent créé par le métro décoiffe une affiche!

Imaginez-vous dans le métro. Le train arrive, vous êtes sur le quai et le vent créé par la rame vous décoiffe : c'est l'idée de cette publicité pour un shampoing, un vrai petit bijou en provenance de Suède. À l'aide de technologies et d'un écran dans une station de métro, le résultat est vraiment bluffant! Simple et efficace.

vendredi 28 février 2014

Trois conseils et demi pour la rédaction de vos courriels

Dans ma vie professionnelle, le courriel est un outil surutilisé : trop de texte, trop de personnes en copie conforme (cc), des discussions qui n'en finissent plus, etc.

Un article du Huffington Post soulève ce problème qui nuit à la productivité dans bon nombre d'entreprises. Steve Jobs était connu pour faire des courriels très courts, et assez tranché, pour s'adresser à des clients qui se plaignaient des produits d'Apple. Si j'avais une start-up, je n'écrirais jamais comme ça à mes clients, mais j'imagine que lorsqu'on est patron de la pomme, on peut se le permettre.

L'article montre aussi (point très intéressant que j'ai pu également constaté dans mon environnement de travail), que les courriels très courts (une phrase maximum), sont l'usage de la haute direction et des cadres supérieurs. Plus vous êtes haut placé, plus vous pouvez vous permettre ce genre de courriel (peut-être que si je me mets à le faire, je vais grimper plus facilement dans la hiérarchie!).

Voici trois conseils que je me permets de vous résumer comme suit (traduction et interprétation libre de moi-même) :

1. Allez droit au but. Votre interlocuteur n'a pas besoin de toute la mise en contexte que vous jugez nécessaire. Ça peut vous paraître important, mais pas pour la personne à qui vous vous adressez.

2. Soignez l'objet de votre courriel. Les personnes qui reçoivent vos courriels devraient comprendre avec l'objet ce que vous voulez, car avec votre nom, c'est le premier élément qu'on lit habituellement quant on reçoit un courriel. Exemple : si vous souhaitez organiser un 5 à 7 jeudi prochain, mettez-le dans votre objet, tout le monde saura de quoi vous parlez. Si vous voulez un suivi, écrivez "Pour suivi", etc.

3. Soyez polis. Ce n'est pas parce que vous faites court que vous devez éviter les "bonjour", "s'il vous plaît" et "merci" qui s'imposent. Personnellement, j'en place toujours un ou deux, ça prend une demi-seconde, et ça fait plaisir à votre interlocuteur qui se sentira davantage considéré (et plus enclin à faire ce que vous lui demandez).

Et enfin, dernier conseil (qui est davantage une conséquence du "faire court") : écrire de manière courte montre la confiance que vous avez dans votre propos. Non seulement votre interlocuteur saura facilement ce que vous voulez, mais il aura une meilleure image de vous!

mercredi 26 février 2014

Ikea maximise son espace publicitaire

Les publicités d'Ikea sont toujours aussi intéressantes. Nouvelle initiative dans le pays du constructeur de kit de meubles : une enseigne publicitaire de 9 mètres carrés est maximisé en 21. Nommé RGB (comprenez Red, Green, Blue), tout le concept d'Ikea est là :


Une belle métaphore publicitaire...

mardi 11 février 2014

Quand publicité olympique rime avec... Politique!

Peu de temps avant les jeux olympiques de Sotchi, et dans la controverse russe sur l'homosexualité, l'institut canadien de la diversité et de l'inclusion avait produit cette publicité pour faire un pied de nez aux autorités russes.



Leur slogan : "les jeux ont toujours été un peu gay". Pour plagier mon très cher frère, je dirais "Win for Canada!"

Et on pourra maintenant aussi clamer "Win for Norway!"
À son tour, la Norvège, et en particulier le manufacturier de vêtements de sport XXL, vient de produire une autre publicité qui, même si son but premier est de faire la promotion de sa marque, rejoint le propos de l'institut canadien de la diversité et de l'inclusion.



Et pour couronner le tout, la publicité a été diffusée pendant la cérémonie d'ouverture des jeux de Sotchi. Qui a dit que la publicité ne pouvait pas être politique?

Source : http://www.adweek.com/

lundi 10 février 2014

Publicité contre-olympique : Mac Donald's

Voilà un commanditaire qui me surprendra toujours pour les jeux olympiques : Mac Donald's. Comment un géant industriel de la malbouffe fait-il pour imposer son image lors d'un tel événement? Ok, poser la question, c'est y répondre. Mais Mac Donald's et le sport, pour moi, ça a toujours fait au moins deux.

Sotchi ne fait pas exception, et Mac Donald's nous sort la publicité où "célébrer, c'est croquer" (traduction libre de votre humble blogueur).



Un peu facile, vous ne trouvez pas?

Comparer le gain d'une médaille avec le fait de croquer un hamburger... Si on sondait les athlètes, pas sûr qu'ils diraient qu'ils en tirent le même plaisir.

Mais après tout, amusons-nous un peu : mettons-nous à la place de l'équipe des com ou l'agence de pub de Mac Donald's pendant un instant. Objectif : trouver l'idée de la publicité pour les jeux olympiques de Sotchi.

Olympiques : synonymes d'exploits, de dépassement, de fierté.
Mac Donald's : synonymes de bouffe pas cher, de plaisir coupable consommée rapidement. Le seul effort sera celui de mon estomac.

Alors finalement, quand on y pense vite comme ça, cette publicité n'est pas si mauvaise (mais ne dites surtout pas que j'ai dit qu'elle était bonne!!!), cependant elle ne restera pas dans les annales. Des idées pour aider Mac Donald's à mieux se vendre? Non, non. Je blague.

jeudi 6 février 2014

Facebook a 10 ans et les internautes s'en donnent à coeur joie

On ne peut pas passer à côté de l'actu de la semaine concernant le fameux réseau social qui fête ses dix ans.
Bon nombre d'articles en ont parlé, ont montré son évolution depuis sa création à Harvard, en passant par l'introduction de la publicité, son entrée en bourse, et sa compétition de plus en plus évidente avec Twitter.

Pour fêter ça, Facebook a créé le "look back", une vidéo d'une minute d'un montage avec les infos de votre compte Facebook : photos, posts les plus populaires, etc. Le tout sur une musique mielleuse pleine de faux bons-sentiments. Il faut dire que c'est assez bluffant.

Les internautes se sont évidemment amusés avec cette vidéo, et j'en retiens deux : le journaliste-chroniqueur Mathieu Charlebois en profite pour critiquer le réseau social qui permet de jouer sur notre perception des autres. Il met en ligne une vidéo parodiant le "look back" avec des éléments triviaux et quotidiens, ça vaut le détour!



Puis, deuxième exemple, des internautes se sont amusés à faire le "look back" du maire de Toronto Rob Ford, celui qui semble avoir quelques problèmes d'addiction...



Bon anniversaire Facebook?

mercredi 5 février 2014

Pourquoi il faut voir « American Hustle » (US) ou « Arnaque à l’américaine » (Qc) ou « American Bluff » (Fr)

État d’esprit en allant voir le film : c'est la bande-annonce qui m’a accroché, mais sans plus. Je ne m’attendais à rien en particulier, mais je savais qu'avec une telle brochette de talents (Jennifer Lawrence, Amy Adams, Christian Bale – vraiment hallucinant - Bradley Cooper, Jeremy Renner) et que même avec un scénario moyen (ce qui n'est pas le cas), les acteurs relèveraient la sauce.



Puis de toute façon, il suffit que je vois le mot "arnaque" dans un film, pour que j'ai envie de le voir. Ça me tente toujours de savoir si je vais me faire avoir en regardant un film, parce que c'est comme si on nous jouait un mauvais coup, mais que ça n'avait aucune conséquence sur nous. Du coup, ça fait plaisir.

Même si David O. Russel m’avait déçu avec l’adaptation du livre Silver Linings Playbook, son coup de caméra ne m’avait tout de même pas laissé indifférent.

État d’esprit pendant le film : Je me suis amusé, j’ai ri, certains personnages ont presque l’air de sortir d’un roman d’Elmore Leonard (RIP). Les décors et costumes des années 70 sont peut-être exagérés, mais on accepte facilement le voyage dans le temps. Sans trop vous gâcher le plaisir, on a même droit, à un moment donné, à un petit clin d’œil d’un comédien qui a pas mal joué les mafieux dans sa carrière…

Le scénario déroule à un bon rythme, malgré certains commentaires que j’ai pu lire ici et là, je n’ai jamais ressenti de longueurs.

La photo est belle, pas trop claquante, comme parfois on peut voir dans certains films se passant dans les années 70. Je questionne certains mouvements de caméra, comme si le réalisateur avait voulu montrer qu’il savait bien la manier. Exemple : on suit un personnage qui monte dans une voiture, puis la caméra recule pour laisser le personnage fermer la porte. Vraiment pas nécessaire...

État d’esprit après le film : c’est divertissant, bien rythmé, les gens qui vous diront que c’est lent ou qui se sont perdus dans l’histoire ont sûrement trop regardé Fast and furious. Des moments de suspense bien dosés, des personnages intéressants et savoureux (mention spéciale à Christian Bale et Jennifer Lawrence), un scénario avec une fin qui se tient tout à fait. Je le recommande à toutes les personnes qui veulent voir un bon divertissement.

Est-ce que ça vaut la peine de le voir en salle? Oui. Ne serait-ce que pour l'atmosphère et pour bien apprécier le jeu des acteurs. Mais ne vous empêchez surtout pas de le voir dans votre salon.



mardi 4 février 2014

Changer sans changer pour changer

Comme depuis deux ans j'écris à peu près une fois par an, et que, pour un blogue, c’est vraiment une fréquence très très limitée, est maintenant venu le temps de revoir ce blogue.

Comme je trouve qu’ouvrir un autre blogue sur un autre sujet qui m’intéresse est une perte de temps, et que de toute façon  l’actualité des médias continue de m’intéresser, j’ai décidé d’ouvrir mon blogue à toute forme de communication, et pas seulement médiatique.

Je veux parler d’art, dans un sens très, très, très large du terme : cinéma, littérature, télévision, radio, productions audiovisuelles en ligne, musique, art de rue, arts de la scène, architecture : tout, dans le fond, ce qui est conçu et développé pour être vu / utilisé / perçu / créer de l’émotion sur d’autres personnes.

Bref, j’ouvre mon blogue à d’autres thèmes, à d’autres explorations, en espérant trouver chez vous tant des points de vue convergents, que divergents. 

J’ouvre aussi mon blogue à mes lecteurs : tous ceux intéressés à exprimer des points de vue sur des sujets touchant ces domaines. Si vous avez une bonne plume et que ça vous tente, écrivez-moi, envoyez-moi un texte ou prenons rendez-vous autour d’un verre pour en discuter. Tant que vous avez des arguments valables, des points de vue qui se défendent (mais qui ne vont pas à l’encontre de mes valeurs : racisme, révisionnisme ou autre mauvais mot en « isme »), je serais à l’écoute.

Au plaisir de vous lire!