vendredi 28 février 2014

Trois conseils et demi pour la rédaction de vos courriels

Dans ma vie professionnelle, le courriel est un outil surutilisé : trop de texte, trop de personnes en copie conforme (cc), des discussions qui n'en finissent plus, etc.

Un article du Huffington Post soulève ce problème qui nuit à la productivité dans bon nombre d'entreprises. Steve Jobs était connu pour faire des courriels très courts, et assez tranché, pour s'adresser à des clients qui se plaignaient des produits d'Apple. Si j'avais une start-up, je n'écrirais jamais comme ça à mes clients, mais j'imagine que lorsqu'on est patron de la pomme, on peut se le permettre.

L'article montre aussi (point très intéressant que j'ai pu également constaté dans mon environnement de travail), que les courriels très courts (une phrase maximum), sont l'usage de la haute direction et des cadres supérieurs. Plus vous êtes haut placé, plus vous pouvez vous permettre ce genre de courriel (peut-être que si je me mets à le faire, je vais grimper plus facilement dans la hiérarchie!).

Voici trois conseils que je me permets de vous résumer comme suit (traduction et interprétation libre de moi-même) :

1. Allez droit au but. Votre interlocuteur n'a pas besoin de toute la mise en contexte que vous jugez nécessaire. Ça peut vous paraître important, mais pas pour la personne à qui vous vous adressez.

2. Soignez l'objet de votre courriel. Les personnes qui reçoivent vos courriels devraient comprendre avec l'objet ce que vous voulez, car avec votre nom, c'est le premier élément qu'on lit habituellement quant on reçoit un courriel. Exemple : si vous souhaitez organiser un 5 à 7 jeudi prochain, mettez-le dans votre objet, tout le monde saura de quoi vous parlez. Si vous voulez un suivi, écrivez "Pour suivi", etc.

3. Soyez polis. Ce n'est pas parce que vous faites court que vous devez éviter les "bonjour", "s'il vous plaît" et "merci" qui s'imposent. Personnellement, j'en place toujours un ou deux, ça prend une demi-seconde, et ça fait plaisir à votre interlocuteur qui se sentira davantage considéré (et plus enclin à faire ce que vous lui demandez).

Et enfin, dernier conseil (qui est davantage une conséquence du "faire court") : écrire de manière courte montre la confiance que vous avez dans votre propos. Non seulement votre interlocuteur saura facilement ce que vous voulez, mais il aura une meilleure image de vous!

mercredi 26 février 2014

Ikea maximise son espace publicitaire

Les publicités d'Ikea sont toujours aussi intéressantes. Nouvelle initiative dans le pays du constructeur de kit de meubles : une enseigne publicitaire de 9 mètres carrés est maximisé en 21. Nommé RGB (comprenez Red, Green, Blue), tout le concept d'Ikea est là :


Une belle métaphore publicitaire...

mardi 11 février 2014

Quand publicité olympique rime avec... Politique!

Peu de temps avant les jeux olympiques de Sotchi, et dans la controverse russe sur l'homosexualité, l'institut canadien de la diversité et de l'inclusion avait produit cette publicité pour faire un pied de nez aux autorités russes.



Leur slogan : "les jeux ont toujours été un peu gay". Pour plagier mon très cher frère, je dirais "Win for Canada!"

Et on pourra maintenant aussi clamer "Win for Norway!"
À son tour, la Norvège, et en particulier le manufacturier de vêtements de sport XXL, vient de produire une autre publicité qui, même si son but premier est de faire la promotion de sa marque, rejoint le propos de l'institut canadien de la diversité et de l'inclusion.



Et pour couronner le tout, la publicité a été diffusée pendant la cérémonie d'ouverture des jeux de Sotchi. Qui a dit que la publicité ne pouvait pas être politique?

Source : http://www.adweek.com/

lundi 10 février 2014

Publicité contre-olympique : Mac Donald's

Voilà un commanditaire qui me surprendra toujours pour les jeux olympiques : Mac Donald's. Comment un géant industriel de la malbouffe fait-il pour imposer son image lors d'un tel événement? Ok, poser la question, c'est y répondre. Mais Mac Donald's et le sport, pour moi, ça a toujours fait au moins deux.

Sotchi ne fait pas exception, et Mac Donald's nous sort la publicité où "célébrer, c'est croquer" (traduction libre de votre humble blogueur).



Un peu facile, vous ne trouvez pas?

Comparer le gain d'une médaille avec le fait de croquer un hamburger... Si on sondait les athlètes, pas sûr qu'ils diraient qu'ils en tirent le même plaisir.

Mais après tout, amusons-nous un peu : mettons-nous à la place de l'équipe des com ou l'agence de pub de Mac Donald's pendant un instant. Objectif : trouver l'idée de la publicité pour les jeux olympiques de Sotchi.

Olympiques : synonymes d'exploits, de dépassement, de fierté.
Mac Donald's : synonymes de bouffe pas cher, de plaisir coupable consommée rapidement. Le seul effort sera celui de mon estomac.

Alors finalement, quand on y pense vite comme ça, cette publicité n'est pas si mauvaise (mais ne dites surtout pas que j'ai dit qu'elle était bonne!!!), cependant elle ne restera pas dans les annales. Des idées pour aider Mac Donald's à mieux se vendre? Non, non. Je blague.

jeudi 6 février 2014

Facebook a 10 ans et les internautes s'en donnent à coeur joie

On ne peut pas passer à côté de l'actu de la semaine concernant le fameux réseau social qui fête ses dix ans.
Bon nombre d'articles en ont parlé, ont montré son évolution depuis sa création à Harvard, en passant par l'introduction de la publicité, son entrée en bourse, et sa compétition de plus en plus évidente avec Twitter.

Pour fêter ça, Facebook a créé le "look back", une vidéo d'une minute d'un montage avec les infos de votre compte Facebook : photos, posts les plus populaires, etc. Le tout sur une musique mielleuse pleine de faux bons-sentiments. Il faut dire que c'est assez bluffant.

Les internautes se sont évidemment amusés avec cette vidéo, et j'en retiens deux : le journaliste-chroniqueur Mathieu Charlebois en profite pour critiquer le réseau social qui permet de jouer sur notre perception des autres. Il met en ligne une vidéo parodiant le "look back" avec des éléments triviaux et quotidiens, ça vaut le détour!



Puis, deuxième exemple, des internautes se sont amusés à faire le "look back" du maire de Toronto Rob Ford, celui qui semble avoir quelques problèmes d'addiction...



Bon anniversaire Facebook?

mercredi 5 février 2014

Pourquoi il faut voir « American Hustle » (US) ou « Arnaque à l’américaine » (Qc) ou « American Bluff » (Fr)

État d’esprit en allant voir le film : c'est la bande-annonce qui m’a accroché, mais sans plus. Je ne m’attendais à rien en particulier, mais je savais qu'avec une telle brochette de talents (Jennifer Lawrence, Amy Adams, Christian Bale – vraiment hallucinant - Bradley Cooper, Jeremy Renner) et que même avec un scénario moyen (ce qui n'est pas le cas), les acteurs relèveraient la sauce.



Puis de toute façon, il suffit que je vois le mot "arnaque" dans un film, pour que j'ai envie de le voir. Ça me tente toujours de savoir si je vais me faire avoir en regardant un film, parce que c'est comme si on nous jouait un mauvais coup, mais que ça n'avait aucune conséquence sur nous. Du coup, ça fait plaisir.

Même si David O. Russel m’avait déçu avec l’adaptation du livre Silver Linings Playbook, son coup de caméra ne m’avait tout de même pas laissé indifférent.

État d’esprit pendant le film : Je me suis amusé, j’ai ri, certains personnages ont presque l’air de sortir d’un roman d’Elmore Leonard (RIP). Les décors et costumes des années 70 sont peut-être exagérés, mais on accepte facilement le voyage dans le temps. Sans trop vous gâcher le plaisir, on a même droit, à un moment donné, à un petit clin d’œil d’un comédien qui a pas mal joué les mafieux dans sa carrière…

Le scénario déroule à un bon rythme, malgré certains commentaires que j’ai pu lire ici et là, je n’ai jamais ressenti de longueurs.

La photo est belle, pas trop claquante, comme parfois on peut voir dans certains films se passant dans les années 70. Je questionne certains mouvements de caméra, comme si le réalisateur avait voulu montrer qu’il savait bien la manier. Exemple : on suit un personnage qui monte dans une voiture, puis la caméra recule pour laisser le personnage fermer la porte. Vraiment pas nécessaire...

État d’esprit après le film : c’est divertissant, bien rythmé, les gens qui vous diront que c’est lent ou qui se sont perdus dans l’histoire ont sûrement trop regardé Fast and furious. Des moments de suspense bien dosés, des personnages intéressants et savoureux (mention spéciale à Christian Bale et Jennifer Lawrence), un scénario avec une fin qui se tient tout à fait. Je le recommande à toutes les personnes qui veulent voir un bon divertissement.

Est-ce que ça vaut la peine de le voir en salle? Oui. Ne serait-ce que pour l'atmosphère et pour bien apprécier le jeu des acteurs. Mais ne vous empêchez surtout pas de le voir dans votre salon.



mardi 4 février 2014

Changer sans changer pour changer

Comme depuis deux ans j'écris à peu près une fois par an, et que, pour un blogue, c’est vraiment une fréquence très très limitée, est maintenant venu le temps de revoir ce blogue.

Comme je trouve qu’ouvrir un autre blogue sur un autre sujet qui m’intéresse est une perte de temps, et que de toute façon  l’actualité des médias continue de m’intéresser, j’ai décidé d’ouvrir mon blogue à toute forme de communication, et pas seulement médiatique.

Je veux parler d’art, dans un sens très, très, très large du terme : cinéma, littérature, télévision, radio, productions audiovisuelles en ligne, musique, art de rue, arts de la scène, architecture : tout, dans le fond, ce qui est conçu et développé pour être vu / utilisé / perçu / créer de l’émotion sur d’autres personnes.

Bref, j’ouvre mon blogue à d’autres thèmes, à d’autres explorations, en espérant trouver chez vous tant des points de vue convergents, que divergents. 

J’ouvre aussi mon blogue à mes lecteurs : tous ceux intéressés à exprimer des points de vue sur des sujets touchant ces domaines. Si vous avez une bonne plume et que ça vous tente, écrivez-moi, envoyez-moi un texte ou prenons rendez-vous autour d’un verre pour en discuter. Tant que vous avez des arguments valables, des points de vue qui se défendent (mais qui ne vont pas à l’encontre de mes valeurs : racisme, révisionnisme ou autre mauvais mot en « isme »), je serais à l’écoute.

Au plaisir de vous lire!