dimanche 30 mars 2014

Publicité : pourquoi Mac Donald aime Taco Bell (et vice versa)

Cette semaine, la chaîne de fast-food américaine Taco Bell a lancé une campagne publicitaire aux États-Unis pour son nouveau petit-déjeuner, une campagne qui fait un pied de nez à l'autre géant américain distributeur de hamburgers.

J'avais déjà évoqué leur gestion des médias sociaux. Dans cette campagne, ils font dire à Ronald Mc Donald qu'il aime Taco Bell... Mais pas le vrai (faux) personnage de Ronald qu'on connaît, au visage de clown et aux gants jaunes, non, des gens ordinaires qui semblent s'appeler réellement Ronald Mc Donald (ou à tout le moins nous le font croire).



La publicité comparative n'est jamais ma publicité préférée, sauf quand elle est bien faite et intelligente. En voyant celle-ci, je me suis dit que Taco devait se sentir bien confortable dans ses zapatos pour faire référence à un de ses plus grands compétiteurs.

Mais l'histoire ne s'est pas arrêté là : quelques jours plus tard, Mc Donald's a répliqué sur sa page facebook : "Imitation is the sincerest form of flattery" (l'imitation est la forme la plus sincère de flatterie), suivi de cette photo :





















Explication pour les non-avertis : le chihuahua a longtemps été la mascotte publicitaire de Taco Bell. 

Mc Donald's non seulement réplique, mais continue de considérer Taco comme une petite chaîne de restaurant qui ne lui fait pas peur. Le symbole est très fort et j'applaudis la créativité d'une grosse organisation comme Mac Donald pour avoir réagit aussi vite. Un couteau à double tranchant, car on peut aussi bien penser que le chien a peur, ou bien le trouver trop mignon (et comme je déteste moi-même les chihuahuas je vote pour l'option numéro 1).

Ma boule de cristal me dit qu'il y aura probablement des suites à cette campagne... To be continued!

Via Adweek

jeudi 27 mars 2014

Publicité : une pincée d'autodérision, et une pincée de controverse


Au début j'ai souri. Puis à la fin j'ai franchement ri. 

Dans la série "T'es pas toi quand t'as faim", Snickers récidive dans ce qui paraît être une publicité tournée en Australie. Des travailleurs de la construction crient des politesses et des messages d'encouragement à des femmes qui passent dans la rue... Parce qu'ils ont faim.

"Have yourself a lovely day!" (je te souhaite une agréable journée)

"That color really works on you!" (cette couleur te va vraiment bien)

"I'd like to show you the respect you deserve" (j'aimerais te faire preuve du respect que tu mérites)

"You know what I'd like to see? A society in which the objectification of women makes way for gender-neutral interaction free from assumptions and expectations" (tu sais ce que j'aimerais voir? Une société dans laquelle l'objectification des femmes laisse place à des interactions non genrées libre de préjugés et d'attentes)




Si on suit la logique tout simple de cette campagne publicitaire, et qu'on mange un Snickers quand on a faim, la nature reprendrait le dessus, soit être macho. Si vous êtes un homme et que vous riez comme moi à cette publicité, c'est que vous êtes capable d'autodérision. 

Par contre, j'aurais davantage aimé cette publicité si Snickers en avait profité pour faire la promotion d'une campagne de levée de fonds pour un organisme qui soutient une cause féminine comme, par exemple, les femmes victimes de violence conjugale. L'impact n'en aurait été que plus fort et aurait anéantit toute possibilité de commentaires négatifs comme ceux qu'on peut voir sur Youtube actuellement. 

Via Adweek

mardi 25 mars 2014

Réalité augmentée : vous n'attendrez plus le bus comme avant!

Vous attendez le bus. Tout à coup se profile à l'horizon une météorite, qui se dirige droit vers vous! C'est l'idée mise en place par Pepsi à Londres : un abribus avec un écran qui nous fait croire l'arrivée de monstres, de météorites ou même d'animaux exotiques. Un exemple de réalité augmentée drôle et ludique.



Via Huffington post

lundi 24 mars 2014

Vidéo : après l'alcool au volant, la marijuana au volant

Maintenant que l'État du Colorado a légalisé la marijuana, il doit aussi en faire la prévention pour en éviter la consommation au volant. L'humour est utilisé pour cette campagne nommée "Marijuana impaired driving" (la marijuana affaiblit la capacité de conduire), en provenance du ministère du Transport de l'État. Je vous laisse découvrir le slogan. Tout simplement hilarant.







Via Adweek

vendredi 21 mars 2014

Vidéo : dénoncer le sexisme publicitaire en remplaçant le rôle des femmes par des hommes

C'est l'idée du site Buzzfeed, afin de dénoncer le sexisme des publicités. Trois publicités sont détournées : Doritos, Go Daddy (site de rencontre), et Hardee's (chaîne de fast-food). On constate à quel point l'image de la femme est utilisée lorsque la cible marketing est l'homme. Un résultat surprenant, même si les publicités originales crient déjà au sexisme.



Via Adweek

mercredi 19 mars 2014

Comment notre cerveau décide de ce que nous partageons en ligne (vidéo)


Le rôle des émotions dans le partage de contenu en ligne : c'est un article (in english) très intéressant sur lequel je suis tombé cette semaine, et dont je souhaite vous partager les grandes lignes ici, tant cela est important que vous travailliez en communication, en marketing, en gestion de médias sociaux ou même si vous vous intéressez tout simplement au fonctionnement du cerveau.

Quatre émotions conduiraient nos comportements de partage en ligne : le bonheur, la tristesse, la peur/surprise et la colère/dégoût. C'est aussi la combinaison de deux ou plus de ces émotions qui peuvent conduire à toute sorte de comportements.
Le bonheur 

Non seulement c'est l'émotion qui nous incite le plus à partager du contenu en ligne, mais elle peut aussi nous inciter à l'action. Une étude portant sur 7000 articles du New York Times montre que plus l'article est positif, plus il est susceptible d'être partagé. Souvenez-vous des vidéos de bébés qui rient et qui ont fait le tour des médias sociaux : cliquez, souriez, répandez le bonheur.
La tristesse 

La tristesse nous aide à nous connecter aux autres et à faire preuve d'empathie. Les mêmes régions du cerveaux sont activées par le bonheur et la tristesse, à la différence que la tristesse conduit à la production de neurotransmetteurs par notre cerveau, pouvant même nous permettre jusqu'à prédire certains comportements! La vidéo ci-dessous (environ 5 minutes, in english) montre comment l'empathie peut être utilisé pour des campagnes de dons : une bonne histoire, et le tour est joué!
La peur et la surprise

Notre cerveau est capable de savoir comment réagir face à un événement qui fait peur : fuir ou se battre. Ce sont des réactions quasi-instinctives. Mais le sentiment de peur peut aussi être bénéfique dans une stratégie marketing. Une étude montre que des personnes qui ont peur en regardant un film ressentent une plus grande adhésion à une marque que ceux ressentant du bonheur, de la tristesse, ou de l'excitation.
Ça peut paraître improbable, et pourtant : qui n'a jamais constaté voir des gens rirent et se retourner vers ses voisins dans une salle de cinéma juste après une scène où nous avons tous sursauté en même temps parce que le méchant est sorti d'un placard dont personne n'avait soupçonné l'existence... Nous nous tournons naturellement vers nos voisins pour nous reconnaître dans ce que nous venons de vivre comme émotion, et si la peur connecte des personnes entre elles, il semble qu'elle peut aussi nous connecter avec une marque.  

La colère et le dégoût nous rendent plus têtu

Alors que la colère peut mener à l'agressivité, elle peut, lorsqu'elle est exprimée en ligne, créer une forme d'entêtement (stubborness). Des commentaires agressifs à un article plutôt neutre viendrait renforcer et davantage polariser notre propre point de vue sur le sujet discuté. Cependant, il ne se passe rien si notre point de vue, au départ, est neutre.
La négativité a donc un effet durable sur l'opinion, et sur la façon dont on partage du contenu : les émotions négatives sont positivement associés à la viralité, en particulier la colère.
C'est pourquoi les émotions sont importantes : une étude montre que des publicités chargées d'émotions sont environ deux fois plus efficaces que celles ayant un contenu davantage rationnel. Les gens ressentent avant de penser, car c'est ce que le cerveau fait de plus rapide et ce, depuis des siècles. Ainsi, penser à l'émotion que vous souhaitez susciter en partageant du contenu vous aiderait à bien répondre aux objectifs de communication ou de marketing que vous souhaitez atteindre. 





lundi 17 mars 2014

Arnold écrase tout pour la bonne cause (vidéo)

J'adore quand des "célébrités" s'autoparodient, et qui de mieux que le plus célèbre acteur de films d'action des années 80-90 pour le faire! Arnold Schwarzenegger soutient l'organisme After school all stars, afin d'offrir aux enfants des programmes de soutien après l'école. Allez jusqu'au bout de la vidéo, ça vaut le coût, il y a un petit clin d'oeil à un produit de Microsoft que tout le monde a oublié...



What would you crush?

Via Infopresse

mercredi 12 mars 2014

Leçon d'authenticité sur les médias sociaux (vidéo)

Des inconnus s'embrassent pour la première fois devant une caméra et cette vidéo fait le tour du web. Si vous ne l'avez pas vu, vous allez sûrement la recevoir d'un ami, d'un parent, d'un cousin, de facebook, twitter, you name it (plus de 8 millions de visionnements sur Youtube à ce jour). Et selon certaines sources, il s'agirait d'une publicité déguisée pour une marque de vêtements. Mais qu'est-ce qui fait qu'une vidéo fait aussi rapidement le "buzz" sur les médias sociaux?


Oui, il y a une forme de voyeurisme : ce qu'on regarde, c'est l'embarras, l'hésitation, la gêne, la passion. Bref, c'est un océan de sentiments auxquels on ne peut pas ne pas être sensible (à moins d'être le T1000).

Voilà un excellent ingrédient pour que ça "fonctionne" sur les médias sociaux : l'authenticité. Que vous soyez une entreprise ou une personne, que vous représentiez ou non les intérêts de quelqu'un ou de quelque chose, pensez-y avant de faire circuler l'information. Le maître-mot est "authenticité". Les publics sont intelligents, ils savent quand ça sonne faux et reconnaissent facilement la langue de bois. Alors si vous jouez la comédie, jouez-la bien, et surtout, ne vous faites pas prendre (donc évitez de jouer la comédie, c'est plus "safe").

Petite histoire

Ça m'a fait pensé à Andy Wahrol qui avait fait un film aussi avec plusieurs couples qui s'embrassaient. En fait il avait fait toute une série de films sur des événements plutôt banals (le sommeil, les lumières de l'empire state building, etc.). On peut dire, même si ça a déjà été dit, que c'était un visionnaire.


58 minutes de bisous, attention aux lèvres. Mais curieusement, il est l'antithèse de cette vidéo sur des inconnus qui s'embrassent. Je ne crois pas qu'il s'intéressait aux sentiments, mais plutôt au temps, celui qui passe. Mais le temps qui passe, qui veut le voir? Certainement pas les personnes qui visionnent et partagent ces vidéos qui font le buzz. Mais heureusement pour ça, il y a l'art, parce que dans une semaine, on sera déjà passé à autre chose.

samedi 8 mars 2014

Vivre la journée de la femme avec des Google Glass (vidéo)

Aujourd'hui le 8 mars, c'est la journée de la femme, alors pourquoi ne pas suivre la journée d'une femme à travers des Google Glass? C'est l'idée qu'a eu un groupe de créatifs londoniens, simplement pour faire réfléchir aux conditions des femmes aujourd'hui. À voir jusqu'au bout mais attention, certaines images pourraient choquer votre sensibilité... 




Via Mashable

vendredi 7 mars 2014

Duracell réchauffe nos abribus

Décidément, le long hiver que nous vivons cette année fait déborder de créativité les agences de publicité. Duracell, avec l'agence Cossette, a mis en place un abribus chauffant au métro Lionel Groulx pour les passagers des transports en commun. Mais pour que ça chauffe, il y a une petite particularité que je vous laisse découvrir!



Via Infopresse

jeudi 6 mars 2014

Que la force du packaging soit avec toi


Un designer s'est amusé à épurer des logos afin de réduire au minimum leur aspect graphique.

La beauté de la chose est que ça nous permet de voir à quel point nos choix de consommation courante peuvent être basé en grande partie sur des impressions visuelles. L'identification et la reconnaissance du produit sont primordiaux dans le choix et la fidélité à une marque. Qui a dit que le packaging n'était pas important?





Pour voir toutes les photos, c'est ici.



mercredi 5 mars 2014

6 conseils et demi pour avoir des réunions productives




Les hauts gestionnaires passeraient 60 heures par mois en réunion, et 50% de ce temps serait du temps perdu. Voici donc 6 conseils applicables à tous pour faire de vos réunions des modèles d'efficacité!

1. Faites un ordre du jour et envoyez-le aux participants à l'avance.

2. Délimitez la portée et les objectifs de la réunion et partagez là aux participants.

3. Les questions et commentaires doivent être en relation avec l'ordre du jour. Si ce n'est pas le cas, mettez-les de côté pour les traiter à la fin de la rencontre.

4. Prenez des notes ou enregistrez la rencontre (ou désignez quelqu'un pour le faire).

5. Faites suivre les minutes de la rencontre aux participants en surlignant les questions ou réponses traitées.

6. Faites le suivi sur les questions en suspens et ne faites pas d'autres réunions tant qu'il n'y a pas d'autres actions à entreprendre.

Et un petit dernier pour la route : il paraît que tenir des réunions debout rend les choses plus efficaces. À tester!

Via Effective Communication in Business & Life

mardi 4 mars 2014

Une marque de shampoing utilise la neige pour simuler des pellicules


En avez-vous assez de l'hiver?

Moi non. Surtout quand je vois ces publicités (signé LG2) pour des shampoings anti-pelliculaires qui se servent d'un élément naturel comme métaphore des pellicules. Qui a dit qu'on avait besoin de technologies pour faire de la publicité intelligente? Quelques deux par quatre, du contreplaqué, et le tour est joué!

 

Via Infopresse


samedi 1 mars 2014

Le vent créé par le métro décoiffe une affiche!

Imaginez-vous dans le métro. Le train arrive, vous êtes sur le quai et le vent créé par la rame vous décoiffe : c'est l'idée de cette publicité pour un shampoing, un vrai petit bijou en provenance de Suède. À l'aide de technologies et d'un écran dans une station de métro, le résultat est vraiment bluffant! Simple et efficace.