dimanche 29 juin 2014

La loi antipourriel entre en vigueur le 1er juillet 2014 au Canada : cas d'écoles

Mise à jour du 3 juillet : Infographie pour tout savoir sur la mise en application de la loi

Comme vous j'ai reçu récemment beaucoup de courriels  de compagnies auxquelles j'avais donné mon adresse (et parfois pas) qui me demande de cliquer ici ou là pour continuer à recevoir leurs envois.

J'en ai reçu de toutes sortes : 

Des très simples : 
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Des "qui ont tellement peur de vous perdre qu'ils vous aguichent en vous offrant de participer à un concours dont le prix n'a pas de rapport avec les activités de la compagnie" :
Pour continuer à recevoir nos infolettres, cliquez ici et vous pourriez être tiré au sort pour gagner un des 5 Ipad.

Des "qui en profitent pour revoir leurs Infolettres avec du contenu exclusif que si tu cliques pas tu vas tout rater" : 
Nous souhaitons donner un nouvel élan à notre relation en partageant avec vous nos plus récentes nouvelles, offres avantageuses et invitations spéciales à nos événements.

Bref, ça a été pour moi un réel plaisir (si, si) de lire toutes ces communications de compagnies désespérées par la peur de perdre leur lectorat et donc, de potentiels consommateurs. Et j'en ai eu beaucoup. Très beaucoup. 

Et à chaque fois que j'en recevais, je me posais toujours et inlassablement la même question. Qui va enfin m'expliquer pourquoi toutes ces compagnies m'écrivent! (oui je savais déjà pourquoi, mais ce n'est pas le cas de tout le monde).

Et enfin aujourd'hui, j'ai reçu ce courriel :
La nouvelle loi canadienne sur les communications par messages électroniques sera en vigueur bientôt. Pour ne rien manquer et continuer à recevoir nos communications électroniques après le 1er juillet 2014, La Cordée doit obtenir votre consentement. En tant qu'abonné à l'infolettre de La Cordée, vous demeurez les premiers à être informés de nos promotions, nouveautés, chroniques et conseils transmis chaque semaine. La Cordée tient à remercier ses fidèles abonnés et leur offre la chance de participer à un tirage d’une carte-cadeau La Cordée de 100 $* lors de la confirmation de leur consentement.
En tout temps, vous pourrez toujours vous désinscrire à l’infolettre de La Cordée.

Explicatif, mais sans entrer dans les détails. Simple, on comprend très bien ce dont il s'agit. Je suis libre de faire ce que je veux, car je peux me désabonner n'importe quand. Je me sens privilégié (vous demeurez les premiers à être informés de nos promotions) et je peux gagner 100$ à dépenser chez eux.

Mais si le texte est assez bon, il n'y a pas que ça qui m'incite à demeurer "fidèle". C'est que La Cordée, depuis longtemps (comme d'autres le font aussi), envoient de "vrais" infolettres. Quid des vrais infolettres? 

C'est quand on reçoit de la vraie information sur des vrais sujets qui touchent indirectement la compagnie, quand on ne reçoit pas que des courriels avec des promotions et des offres en tout genre. Par exemple, La Cordée offre des conseils sur la randonnée, le camping, le ski, le patin à glace en hiver, etc., sans pour autant pousser à la vente. Ce sont de vrais conseils, comme je pourrais en retrouver dans des magazines spécialisés.

Ils travaillent leurs contenus et donc, comme lecteur, consommateur et adepte d'activités diverses extérieures, je suis réellement intéressé car je ne sens pas constamment que j'ai le couteau sous la gorge pour acheter quelque chose chez eux.

Ce qui veut dire que ce genre de communications se prépare bien à l'avance, ça prend des stratèges (je prêche pour ma paroisse) pour arriver à conserver ce lectorat. C'est certain qu'ils vont tout de même en perdre une partie, mais probablement bien moins que ceux qui n'auront pas ou peu contenus pertinents.

En tout cas une chose est sûre, cette loi va m'aider à faire du ménage dans ma boîte courriel!

vendredi 27 juin 2014

Pour boire une Molson, chantez le Ô Canada! (vidéo)

Après avoir vu le frigo Molson aux jeux olympiques de Sotchi (merci Jean-René Dufort pour tes excellents reportages), le voilà de retour au Canada.

Sauf que cette fois, il ne suffira pas d'avoir un passeport canadien pour s'en servir une froide, mais bien chanter le Ô Canada, hymne officiel des Canadiens de Montréal. Heu... Du Canada, c'est vrai. Tiens, c'est pas la fête du Canada bientôt?



Via Adweek

jeudi 26 juin 2014

Publicité sur la théorie des genres

Une des missions de Verizon - outre son rôle de fournisseur d'accès à Internet, télévision et téléphone - est de soutenir et d'accroître le nombre d'étudiants en science, en technologie, ingénierie et en mathématique. Mission noble et intéressée, car on peut y voir une façon d'identifier les meilleurs étudiants qui pourront, une fois sur le marché de l'emploi, permettre à Verizon de demeurer compétitif.

Dernière campagne en date, une publicité qui vient questionner pourquoi une majorité de filles pourtant intéressées à ces études ne se rendent pas dans ces filiales.



Même si l'argument est discutable (c'est une raison parmi d'autres), pour une publicité corporative, Verizon a fait du travail de qualité (tout en contribuant positivement à l'image et à la réputation de Verizon). Une bonne leçon de communication pour faire la promotion de son programme de soutien à l'éducation.

En lien avec cette publicité et pour en savoir plus sur les gender studies ou en bon français, la théorie des genres, je vous invite à lire un excellent article du quotidien le monde à ce sujet.

Via slate.com

mardi 17 juin 2014

"Dont fake it" de Durex ou "Comment profiter de la coupe du monde?"

Que se passe-t-il quand une marque ne commandite pas un événement mais veut quand même en profiter?

C'est ce que la marque de préservatif Durex a (brillamment) réussi à faire dans cette publicité très drôle.
L'article d'Adweek avance un sondage dans lequel 40 % des hommes (parmi 2000 répondants) préféreraient voir un match de foot plutôt que de jouer au lit...

Slogan : "Don't fake it" (ne simulez pas)